Côte chalonnnaise

Plusieurs départs de feu sur les hauteurs de Mercurey et Saint Martin sous Montaigu

Plusieurs départs de feu sur les hauteurs de Mercurey et Saint Martin sous Montaigu

Après un départ de feu vite maîtrisé ce vendredi soir au niveau de la cabane de chasse de Mercurey... la journée de samedi s'est poursuivie par plusieurs départs de feux. Plus de soixante sapeurs pompiers et 24 véhicules sont mobilisés.

Comme il fallait s'en douter, compte tenu de l'extrême sécheresse des prairies calcaires de la Côte Chalonnaise, la saison des départs de feu est lancée. Dans bien des têtes, la nature et leurs origines laissent entrevoir la main de l'homme dans ces départs d'incendie. La gendarmerie de Saône et Loire  s'est d'ailleurs très vite rendue sur les lieux vendredi soir, après un premier départ de feu peu au-dessus de la cabane de chasse de Mercurey. Ce samedi, peu avant midi, c'est non loin du château de Montaigu que plusieurs départs de feu ont été signalés, avec la mobilisation d'un important dispositif venu de Chalon sur Saône et de Couches. Plusieurs lances ont été activées afin de circonscrir l'incendie au sommet du plateau de Saint-Martin sous Montaigu. Quelques heures plus tard, c'est un autre départ de feu qui mobilisait un autre dispositif, à proximité du CIFA Jean Lameloise.  

Dominique Juillot, maire de Mercurey, Christophe Hannecart,  maire de Saint Martin sous Montaigu, et les conseillers municipaux Landry Léonard et Jean-Luc Duvernay, se sont rendus sur place afin de constater les dégâts. Un PC de sécurité a été déployé au niveau de l'église de Touches avec la forte probabilité que les sapeurs pompiers soient mobilisés encore un moment sur ce secteur de la Côte Chalonnaise. 

Un drone pour prendre l'ampleur du sinistre et mieux diriger les équipes

Depuis l'année dernière, c'est un drone équipé de caméra thermique qui vient épauler les soldats du feu. Un outil indispensable pour venir à bout de ce genre de sinistre. Munis du drone, d'une carte topographique et de radios, les sapeurs-pompiers ont pu très vite s'adapter à la nature des lieux et mobiliser les moyens. A ce stade, ce sont plus de 3 hectares qui étaient touchés par les incendies alors que le vent complique quelque peu l'intervention.

Une origine criminelle ?

Disons-le franchement, le doute est permis au regard de la périodicité des incendies, toujours situés à quelques mètres près les uns des autres, avec des départs de feu dont la propagation est loin d'être naturelle. L'enquête ouverte par les gendarmes pourra sans doute lever le doute... mais de toute évidence, la prudence est vraiment de mise pour celles et ceux habitués à emprunter ces chemins de randonnée. 

Laurent Guillaumé