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Au pays des All Blacks Marie n'a pas broyé du noir, mais s'est mise au vert afin de croquer à belles dents le gâteau néo-zélandais

Au pays des All Blacks Marie n'a pas broyé du noir, mais s'est mise au vert afin de croquer à belles dents le gâteau néo-zélandais

En l’espace d’un mois et demi subtilisé à ce dernier trimestre 2017, la toute neuve trentenaire Marie, présentement Villeurbannaise, mais qui a vécu en banlieue chalonnaise durant près de deux décennies, a pris la tangente à l’autre bout du Monde : la Nouvelle-Zélande.

Ebahie et éblouie par la grande beauté naturelle des lieux, elle partage avec vous, ami lecteur, ses perceptions, au travers notamment de clichés puisés dans l’inspiration du moment, qui sont autant d’invites à l’apprivoisement du nirvana. A un cheveu de l’état extatique…

La vérité d’un jour n’était plus celle du lendemain, et pour cause !

A quelque 19.000 kilomètres d’ici, de Lyon à Auckland, et jusqu’à douze heures de décalage horaire au cours de ce qui était là-bas le printemps, dépaysement et déracinement vont de pair sur les deux îles : celle du Nord, et celle du Sud, au terme de près de vingt-neuf heures à l’aller –son premier long -courrier-sous la responsabilité de la compagnie Emirates, avec des escales à Dubaï et Melbourne. Embarquée dans cette aventure sous le couvert de l’agence Kiwi expérience pour le transport « car c’était le pays le plus éloigné et le plus diversifié sur le plan des paysages, pour le challenge et parce que j’avais envie de voyager », l’itinérante a compté sur le coup de pouce du destin. « Un ami m’a poussée et m’a aidée à organiser le voyage, car il y était déjà allé », a-t-elle expliqué, des étoiles encore plein les yeux. Suivant un circuit préétabli  en bus pour la très grande majorité des cas, et tombant dans les bras de Morphée une fois la nuit venue en auberge de jeunesse,  elle a  au gré de ses pérégrinations, effaçant journellement ce qu’elle a ingurgité la veille, modulé la durée de ses points de chute lorsque les affinités mettaient un frein à l’ordonnancement effréné de la programmation. Des deux îles, Marie a ressenti un emballement en faveur de la plus australe, tandis que sur la plus septentrionale les deux villes d’Auckland et de Wellington (la capitale) ne lui auront pas laissé des souvenirs impérissables. L’île du sud avec ses hauteurs découpées qui titillent le ciel a en revanche emporté l’adhésion, faite « pour ceux qui aiment la nature, avec sa chaîne de montagnes immenses. » D’univers mirifique en vision onirique, son cœur a chaviré…

Son top 5

Marie a eu cinq coups de cœur :

-Tongariro Crossing (île du Nord), avec une randonnée de 20 km, sur les traces du film Le Seigneur des anneaux

-la plage de Piha avec son rocher en forme de lion appelé «Lion Rock »

- le mont Cook (île du Sud), le point culminant de la Nouvelle-Zélande avec ses 3724 m

- à Queenstown elle a effectué un saut à l’élastique (109 m de haut, 60 m de chute libre, et 200 m de balance) via la cellule organisatrice Shotover Canyon Swing

-le glacier Franz Joseph avec baptême d’hélicoptère et trek

 

Prendre son mal en patience dans les airs

A l’issue de ce nomadisme dûment calculé avec toutefois des prérogatives accordées à l’improvisation, retour vers la France. Mais il aura fallu environ trente-sept heures, reprendre l’A 380 d’Auckland comme à l’aller, escale à Melbourne, puis à Dubaï, histoire de remonter dans les Emirats arabes unis à l’intérieur d’un Boeing 770, ultime étape avant de fouler le sol français. Une enveloppe d’approximativement 1.400,00 euros affectée au transport aérien, susceptible d’être revue à la baisse pour peu que l’on s’y prenne nettement à l’avance si l’on est sûr de son coup. Ce coup d’essai restera-t-il figé dans le temps ? Nul ne le sait, car il lui plairait de retourner vaquer à ses occupations au milieu de l’océan Pacifique, surtout que ça s’est avéré mieux que ce à quoi elle s’attendait. Donc à l’impossible nul n’est tenu…D’autant plus qu’on lui avait prédit un climat humide, mais pas au point que cela ne devienne rédhibitoire sur place. Elle qui redoutait le « sandfly », une espèce s’apparentant au  moustique, l’animal le plus honni de Nouvelle-Zélande, n’aura finalement pas eu à en subir les attaques. A marquer d’une pierre blanche assurément.

 

Pour consulter son blog richement documenté :

https://myatlas.com/JusteOneTraveler/new-zealand-first-travel-alone

                                                                                                       Michel Poiriault

                                                                                                       [email protected]