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Johnny soit qui bien y pense

Johnny soit qui bien y pense

« Noir c’est noir »…Oui, pour tous tes fans ce mercredi 6 décembre 2017 sera suspendu à tout jamais aux relents les plus nauséabonds qui soient, vile pirouette de la vie oblige. Certes, tu as brûlé la chandelle par les deux bouts, la demi-mesure n’ayant pas été de ton goût, plutôt la démesure cueillie en plein vol, comme celle qui consistait à aller toujours plus loin dans l’étonnement suscité pour que les foules versent dans le superlatif en prenant leur pied. Bête de scène dès la première heure à la solde d’un rock’ n’roll survitaminé et ultrafédérateur, tu ne t’es pas mis martel en tête, puisque « Vivre pour le meilleur » a été ton credo du début à la fin, n’en déplaise aux esprits chagrins. Alors, lorsque tu te fends d’un « J’ai oublié de vivre », ou d’un « Prends ma vie », permets-moi d’en douter grandement avec tout le respect dû à ton rang ! « Quand le masque tombe », effectivement, il vient de choir, mais pas ton halo lumineux, gage d’une immortalité qui reprendra du peps lors de l’écoute de chacun des titres qui t‘ont construit par celles et ceux qui, galvanisés par l’essence même des paroles et des airs mobilisateurs, communieront à l’envi. Dans ces conditions, « Tu peux partir si tu le veux… »

 Photo prise lors du 6ème festival du film policier de Beaune, le mercredi 2 avril 2014

                                                                     Michel Poiriault

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