Bourgogne

La majorité socialiste au Conseil Régional de Bourgogne-Franche Comté fragilisée

La majorité socialiste au Conseil Régional de Bourgogne-Franche Comté fragilisée

L'ombre d'Emmanuel Macron a plané sur la plénière du Conseil Régional de Bourgogne-Franche Comté, au point que désormais le mouvement "En Marche" dispose d'une voix qui n'est pas sans conséquence.

«Je confirme avoir quitté le groupe. Je ne peux pas accepter le conformisme. Je suis centriste depuis 1974. Madame et Monsieur les élus vous sillonnez le territoire, vous mesurez la détresse et la défiance. Combien de fois avons-nous eu honte de l’application de certaines décisions. Les Français se détournent des logiques d’appareil. A l’avenir, je voterai en mon âme et conscience».
C’est la déclaration que Jacqueline Ferrari, élue du Jura, aux dernières régionales, a effectuée ce vendredi matin, dans l’enceinte du Conseil Régional.
Elle a donc très clairement signifié à Marie-Guite Dufay et à sa majorité que désormais, sur un certain nombre de sujets, il faudra composer avec elle. Car sans elle, le groupe dirigé par Jérôme Durain n’a plus la majorité absolue.
Ce qui permet de dire que désormais Emmanuel Macron roule en Ferrari au Conseil Régional de Bourgogne – Franche-Comté, étant entendu que l’élue de Côte-d’Or a rejoint le mouvement «En Marche».
Au début de la mandature, quand Patrick Molinoz avait fait désirer ses voix, certains pensaient que ce sont les deux élus PRG qui tenaient la majorité en otage. Mais ils n’en ont semble-t-il jamais usé. Ou alors c’était dans les bureaux et pas en public. Sans les deux élus radicaux, le groupe majoritaire n’avait plus la majorité absolue.
Maintenant, si Madame Ferrari, décide de ne pas voter pour, en cas d’égalité à 50 – 50, c’est la voix de la Présidente Marie-Guite Dufay qui fera pencher la balance…

A.B.