Bourgogne

RENTREE POLITIQUE : Interview de Marie-Guite Dufay, présidente du Conseil Régional Bourgogne – Franche-Comté - Elle répond point par point aux attaques de l'opposition

RENTREE POLITIQUE : Interview de Marie-Guite Dufay, présidente du Conseil Régional Bourgogne – Franche-Comté - Elle répond point par point aux attaques de l'opposition

Se déclarant «blessée» par les «attaques personnelles» qui l’ont visée, Marie-Guite Dufay répond à l’opposition. Notamment sur l’agriculture et les actions de la Bourgogne – Franche-Comté. Elle parle aussi apprentissage, lycées, tourisme…

Comment avez-vous vécu les attaques des élus du groupe de la droite et du centre qui vous ont directement visée ?

Marie-Guite DUFAY : «J’ai été choquée et blessée par les attaques personnelles. Je fais par exemple référence au livre noir fait par la minorité avec des attaques féroces et personnelles de Monsieur Sauvadet, me présentant comme une présidente inapte qui ne sait pas où elle va… A-t-il si peu de choses à dire pour m’attaquer ainsi ? On a besoin d’une minorité, d’une opposition. Mais il faut s’affronter sur le fond, par sur les personnes.
Bien malheureusement, c’est une sorte de fond de commerce chez Monsieur Sauvadet. Il a passé la première année à dire que l’on ne travaillait pas. Il continue cette année en parlant des transports et de l’agriculture».
 

L’opposition parle justement de votre passivité sur la question agricole…

«C’est faux. L’agriculture est une grande cause et je ne l’ai pas décrété pour me faire plaisir. Le budget de l’agriculture est le seul qui a doublé au niveau de son fonctionnement. Près de 5 millions supplémentaires et on l’a fait en un an».
 

Avec quels objectifs ?

«Nous avons lancé des audits en reprenant les aides qui étaient gérées par les départements. Mais l’intervention de la Région, c’est aussi de l’argent pour les installations des agriculteurs.
Ma deuxième réponse, c’est que l’agriculture c’est à la fois de grandes ressources et de grandes épreuves. C’est un sujet qu’il faut prendre très au sérieux et il faut se donner les moyens d’aller au fond des choses.
Avec une règle : Qu’est-ce qu’on fait pour qu’une exploitation en difficultés puisse s’en sortir. Cela alors même que la crise des prix ne dépend pas de nous.
Il faut de la valeur ajoutée, qu’elle soit qualitative, par la diversification ou par le bio».

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