Bourgogne

L'Union Sociale pour l'Habitat de Bourgogne-Franche-Comté a rencontré les élus de Bourgogne-Franche Comté au sénat

L'Union Sociale pour l'Habitat de Bourgogne-Franche-Comté a rencontré les élus de Bourgogne-Franche Comté au sénat

Communiqué de presse

 

Ce mardi 19 juin, l' Union Sociale pour l'Habitat de Bourgogne-Franche-Comté, conduite par son président Eric Philippart, sa Vice-Présidente Marie-Hélène Ivol, ses directeurs Anne Schwerdorffer de Franche-Comté et Emmanuel Bouet de Bourgogne, une délégation de ses adhérents : François-Xavier Dugourd pour ORVITIS, Jean-Luc Labourey pour Habitat 25, Eric Campoy pour l'office auxerrois de l'habitat, Karine Lascols pour Domanys, Jean-Sébastien Paulus pour Territoire habitat 90, s'est mobilisée pour porter un message uni aux sénateurs et députés de BFC. Les élus régionaux, sensibles à ce sujet d'actualité, ont répondu présents à ce rendez-vous : 8 sénateurs et 4 députés. Invités par la sénatrice du Jura Sylvie Vermeillet, les sénateurs (-trices) Marie-Christine Chauvin, Jean-Paul Emorine, Anne-Catherine Loisier, Jean-François Longeot, Nadia Sollogoub, Dominique Verien et Marie Mercier ainsi que les député(e)s Yolaine de Courson (représentée), Eric Alauzet, Annie Genevard et Didier Martin, ont échangé sur l'avenir du logement social sur le territoire.

 

Menacé par la Loi de Finances 2018 et en particulier par la Réduction de Loyer de Solidarité instaurée dès cette année et aujourd'hui par le projet de loi Élan (Évolution du logement et aménagement numérique), le logement social s'inquiète pour l'avenir. Le président de l'USH BFC a présenté point par point les spécificités du territoire de Bourgogne-Franche-Comté, incarnées par les témoignages des organismes présents.

Face à une perte de ressource annoncée à hauteur de 70 M€ à l'horizon 2020pour les bailleurs de la région, l'USH BFC a rédigé 6 propositions d'amendements à la loi Élan pour maintenir des investissements qui permettent de préserver la qualité de vie sur le territoire.

 

Loin d'un monologue stérile, les échanges avec les élus étaient concrets et argumentés. Les difficultés suivantes ont été abordées :

-          Le seuil de 15 000 logements par bailleur, néfaste aux territoires peu peuplés

-          La baisse de l'emploi dans la construction

-          La garantie des emprunts par les collectivités territoriales

-          Le contexte du marché de l'offre et de la demande en BFC, marché dit « détendu », à l'inverse de la capitale

-          La rigidité des lois qui ne permettent pas une gestion de proximité

-          La déshumanisation de certains quartiers

-          Les services associés à la gestion des HLM

-          La mixité sociale

-          Le vieillissement et la paupérisation de la population

-          Les rôles des architectes et des architectes des bâtiments de France

 

Dans la salle, si les avis étaient contrastés, la plupart des élus se sont montrés inquiets pour leur territoire. De son côté, la majorité, qui a rappelé que ces lois avaient été longuement étudiées au préalable, a pourtant souhaité être régulièrement informée de l'évolution de la situation en région. L'USH BFC qui s'était déjà mobilisée pour alerter les autorités sur les conséquences négatives de ces lois, sur l'économie et la société de demain, a bien entendu le message !