Chalon sur Saône

CONSEIL MUNICIPAL - Pour Cultivons Chalon, "6 ans ça suffit"

Communiqué de presse de Cultivons Chalon

Hier soir s’est déroulé le dernier Conseil municipal du mandat Gilles Platret 2014- 2020.

Les éléments budgétaires qui ont été présentés permettent d’en faire le bilan.

 

Rappelez-vous : en 2014, M. Platret décrivait la ville comme étant au bord de la faillite. Aujourd'hui ? C'est pire.

La dette n'a pas baissé. Elle a été étalée. La ville a de plus en plus de mal à la rembourser. En y consacrant tous les excédents, il faudrait 14 ans pour la rembourser  contre 10 en 2014. 

Or le seuil d’alerte est fixé à 12 ans. 

En six ans, M. Platret a bel et bien dégradé les finances de la Ville.

Cela est préjudiciable pour l’avenir de la Ville, pour les Chalonnaises et Chalonnais.

 

Et ce mauvais résultat a été obtenu tout en diminuant les services à la population.

Notons entre autres la diminution de 25 % des subventions aux associations ce qui représente pour elles une perte de 3 Millions, celle des budgets pour Chalon Dans La Rue, pour les musées, pour la bibliothèque, pour les services municipaux.

Notons également la réduction de l’accompagnement des enfants dans le cadre du Programme de Réussite Educative. 130 enfants sont aidés aujourd’hui contre 300 il y a 6 ans.

A cela s’ajoutent de nombreuses suppressions et arrêts dont ceux des Saônates, des Quartiers de Lune, du salon Objectif Métier, des menus de substitution, de la médiation sociale…

 

Des  investissements ont été réalisés. Mais ils ont été concentrés sur le centre-ville de manière très minérale, sans prendre en compte les impératifs écologiques, les mobilités douces. Les logements construits sont hors de prix.

Et les quartiers ont été abandonnés.

 

Gilles Platret et sa majorité ont réduit ce qui touche à l'humain, ce qui concerne tous les Chalonnais, surtout  les plus défavorisés d'entre eux. Leur politique clive et divise.

Leur gestion financière a été défaillante. La ville a été aménagée sans vision d’ensemble, au coup par coup, en oubliant ceux qui y vivent et l’environnement.

6 ans, ça suffit.