Chalon sur Saône

Des locataires livrés à eux-mêmes Avenue de Paris à Chalon

Des locataires livrés à eux-mêmes Avenue de Paris à Chalon

Des compteurs d'eau pas encore installés, des fissures, des fuites... et peu ou pas de réaction de la part du bailleur. Les locataires de l'immeuble situé Avenue de Paris face à la Caserne Carnot à Chalon tirent la sonnette d'alarme.

L'immeuble a surgi de terre il y a quelques mois pour offrir une grosse vingtaine de logements allant jusqu'au T5. Esthétiquement, vu de l'extérieur, l'immeuble est plus que saisissant, au point, d'avoir séduit un certain nombre de locataires. Sauf qu'ils ont vite commencé à déchanter au point d'avoir sollicité d'autres bailleurs, pour déménager. Les locataires qui ont appelé à l'aide info-chalon.com sur le dossier n'ont pas masqué leurs désappointement face au bailleur - Dynacité - peu enclin à réagir avec empressement à leurs sollicitations. Certains ont sollicité la mairie afin qu'elle se saisisse du dossier. C'est un courier qui a d'ailleurs été adressé au bailleur afin qu'il reprenne en main le dossier... mais à priori les choses semblent avoir peu évolué. 

En hiver, les services de secours ont été sollicités alors qu'une grosse fuite avait envahi les caves le temps d'un week-end. Il aura fallu attendre plusieurs journées pour que le bailleur se saisisse du sujet selon les locataires. Les occupants des lieux dénoncent l'absence de nettoyage, alors que le local poubelle "n'a jamais été nettoyé depuis l'ouverture de l'immeuble" dénonce Mme Faivre. 

Pire, dans l'un des appartements, c'est un sèche-serviette qui serait tombé du mur.... emportant avec lui une partie du placo. Les choses vont même plus loin alors qu'un autre immeuble est en cours de construction juste à côté, au point d'évoquer des fissures, liées aux travaux. C'est dire que l'ambiance n'est pas au beau fixe. 

Pour autant, de l'aveu même des locataires, l'emplacement est idéal et l'architecture est plutôt fonctionnel, au point de dire, qu'elles ne souhaitent pas déménager mais attendent pour autant une écoute à leurs doléances. 

Si on ajoute à cela, une isolation phonique qui ne serait pas forcément opérationnelle, des travaux à peine terminés, des compteurs d'eau qui sont toujours en cours d'installation alors que les locataires vivent dans les lieux... le solde commence à être lourd à supporter par les uns et les autres... sans compter les quelques complications liées au stationnement et au bien-vivre ensemble. 

Laurent Guillaumé