Chalon sur Saône

2200 personnes réunies à Chalon sur Saône pour dénoncer les attentats de Paris

2200 personnes réunies à Chalon sur Saône pour dénoncer les attentats de Paris

Le reportage photos d'info-chalon.com

L'Esprit Charlie de janvier dernier planait dans les rues de Chalon même si on était loin très loin de la mobilisation record qui avait eu lieu à Chalon sur Saône à l'Appel de la section chalonnaise de la Ligue des Droits de l'Homme. Une section qui avait pris soin il y a quelques mois de prendre contact avec l'ensemble des représentants politiques de la place chalonnaise en dehors du Front National. Après les attentats de vendredi dernier, c'est à l'initiative de Gilles Platret, maire de Chalon sur Saône, que la "marche de résistance républicaine" était organisée ce samedi, réunissant quelques 2200 personnes selon les forces de police. En tête de cortège, c'est la famille Minvielle, entourée d'Eric Michoux, maire d'Epervans où réside la famille et Gilles Platret. Le cortège s'est élancé le long du Boulevard de la République, avant d'emprunter la rue du Général Leclerc et de se rendre Place de l'Hôtel de ville, au son d'applaudissements et de la Marseillaise. 

En mémoire de ces innocents tombés au nom d'une barbarie sans nom, le cortège rassemblait des anonymes et de nombreux élus ou anciens élus locaux. Arrivés sur la Place de l'hôtel de ville,  l'honneur est revenue aux membres du Conseil des Jeunes et du conseil des enfants de Chalon, installés officiellement le matin même d'ailleurs (installations sur lesquelles reviendra info-chalon.com). A tour de rôle, les enfants de Chalon sur Saône ont lu une expression de ce qu'ils avaient ressenti depuis une semaine. Un message fort qui a été salué de tous. 

La Marche qui aurait pu se terminer sur cette note de partage en cédant la parole à l'innocence de l'enfance, s'est toutefois conclue entre les mains de Gilles Platret. Une clôture qui n'a pas été appréciée par des élus notamment de l'opposition, qui avait mis en garde quelques heures plus tôt sur l'éventuelle récupération politique. Christophe Sirugue et un certain nombre de personnes ont préféré prendre leurs distances alors que le maire entamait son discours avant de chanter la Marseillaise. 

Laurent Guillaumé