Chalon sur Saône

Une IRM toute neuve à l'hôpital de Chalon sur Saône

Une IRM toute neuve à l'hôpital de Chalon sur Saône

Plus rapide, moins bruyante, plus économe... après 5 ans de bons et loyaux services au sein de l'hôpital de Chalon sur Saône, c'est une nouvelle IRM qui a été livrée ce mercredi.

Le sujet de l'IRM à Chalon sur Saône est en phase de bouleversement sans précédents. Avec un délai d'attente qui avoisine les 3 mois, selon Bruno Legourd, Directeur de l'Hôpital William Morey, c'est une densification de l'équipement en IRM qui se prépare sur la communauté hospitalière nord de la Saône et Loire. Après 5 annnées de service, comme le veut la législation sur le matériel médical, le GIE (associant l'hôpital privé Sainte Marie et l'hôpital de Chalon sur Saône à part égale) a procédé à l'acquisition d'un nouvel IRM pour une enveloppe globale se situant autour de 1,4 million d'euros. 

Depuis le 25 juillet, tous les IRM d'urgence sont renvoyés vers ceux de Beaune et de Montceau les Mines et cela jusqu'à la remise en service dans la première quinzaine d'août. A terme, le nouvel appareil apportera plus de confort tant aux équipes médicales qu'aux patients. Avec actuellement une trentaine de passages à la journée, le nouvel IRM devrait augmenter à la marge les cadences mais c'est surtout la durée de l'examen pour les patients qui en sortira grande gagnante avec un gain d'une dizaine de minutes. 

Côté technique, le nouvel IRM permettra d'abaisser la consommation énergétique de 25 à 30 %, de procéder à de nouveaux examens cardiaques infaisables jusqu'alors, de diminuer drastiquement l'ensemble des perturbations liées à la respiration des patients ou à leur stress.

A noter que l'hôpital d'Autun disposera d'un équipement en IRM d'ici la fin de l'année 2017, ainsi que la clinique de Dracy et l'hôpital du Creusot. Le nord de la Saône et Loire passera ainsi de 2 appareils à 5 d'ici quelques mois. Un bénéfice pour les patients évident au regard des délais d'attente du moment. Pour autant, l'offre risque de créer le besoin avec des examens aujourd'hui traités par scanner et qui devront être redirigés à terme vers l'IRM. L'ancien IRM sera reconditionné par l'opérateur et dirigé vers des pays en voie de développement. 

Laurent Guillaumé