Chalon sur Saône

Eric Ciotti découvre la vidéo-surveillance chalonnaise

Eric Ciotti découvre la vidéo-surveillance chalonnaise

Le maire de Chalon sur Saône a profité de la visite du député et Président du Conseil Départemental des Alpes-Maritimes afin de lui présenter les installations lancées à l'occasion de Chalon dans la Rue.

Après l'armement des policiers municipaux, le port de gilet pare-balles et la reconstitution de la brigade canine de Chalon sur Saône, la ville a poursuivi sa politique de sécurité et de tranquilité publique. En janvier 2015, c'était un Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (sous la précédente majorité avait pris une dimension communautaire) qui a été installé. A ce dispositif, un Conseil des droits et des devoirs des familles est venu compléter la politique municipale. La radicalisation islamiste n'a pas été épargnée non plus puisque la ville de Chalon s'est également dotée d'une cellule municipale d'échanges sur la radicalisation. La dernière étape aura donc été le déploiement de la vidéo-protection. 

Implanté dans les locaux de la Police Municipale, le centre de supervision urbain a été présenté à Eric Ciotti, en présence d'Hervé Dumaine, 1er adjoint au maire. Le centre de supervision comprend quatre écrans de 55 pouces. Toutes les images sont enregistrées 24h sur 24 et 7j sur 7. Ce sont quatre opérateurs qui ont été spécialement formés et assermentés qui visionnent les images en direct de 8h à 2h du matin, horaire au-delà duquel, le système passe en automatique. Le matériel d'enregistrement se compose soit de caméras fixes ou de dômes qui pivotent sur 360°. A titre d'exemple, Gilles Platret a précisé que les caméras disposées au niveau de la place de l'Obélisque étaient en capacité de relever une plaque d'immatriculation depuis le carrefour de la Colombière à l'autre bout du Boulevard de la République, ou depuis la place de l'Hôtel de ville et de la rue au Change. Hervé Dumaine a tenu à rappeler les modalités d'extraction des données à Eric Ciotti, rappelant que les données ne sont stockées que sur une période d'une quinzaine de jours, les enregistrements étant détruits au-delà de cette période. Seul un agent de police judiciaire sur réquisition après dépôt de plainte est assermenté pour l'accès aux données. 

Interrogé par info-chalon.com sur les limites de la vidéo surveillance à l'image de l'attentation commis ce 14 juillet à Nice, Eric Ciotti a tenu à insister sur la nature des délits pour lesquels la vidéo-surveillance fait son oeuvre. (à lire sur info-chalon.com).

Gilles Platret a annoncé une liaison avec la Police Nationale à partir de cet automne, permettant aux policiers municipaux de prendre la main sur les caméras et de faire des visionnages en direct. Les contours de cette liaison n'ont pas été explicités pour le moment. 

1 million d'euros et un petit tâcle à destination des parlementaires socialistes

Sans les citer, Gilles Platret a profité de la visite du parlementaire Les Républicains afin de dénoncer une nouvelle fois les conditions du départ du Sous-Préfet de Chalon sur Saône. Le déploiement de la vidéo-surveillance planifié dans un premier temps sur 4 ans et été accéléré sur 2 ans avec à terme le déploiement d'une soixantaine de caméras pour le coût d'un million d'euros subventionné à hauteur de 39 %.

Laurent Guillaumé