Chalon sur Saône

Les syndicats enseignants pointent l'absence de concertation entre la ville de Chalon et les écoles de la commune

Les syndicats enseignants pointent l'absence de concertation entre la ville de Chalon et les écoles de la commune

288 élèves... c'est le différentiel qui interroge. La semaine dernière, le DASEN, avait déjà évoqué ce dossier. Pour le SNUIPP 71, entre le logiciel informatique et le manque de concertation avec les directeurs d'école, la situation est inédite à Chalon sur Saône.

En conférence de presse ce lundi matin, Mathias Casier, membre du bureau du SNUIPP 71, a tenu à souligner la complexité d'au moins deux dossiers urgents à traiter sur le secteur de Chalon sur Saône. Celui de l'école des Charreaux avec une classe à double niveaux rassemblant CM1 et CM2 et dont les effectifs de rentrée sont portés à 31 élèves et celui de l'école Rives de Saône dont la classe de CM1-CM2 pourrait être porté à 38 élèves si les élèves disposant de différents troubles du langage sont intégrés dans la classe. "Le DASEN avait promis aucune suppression de postes, le solde n'y est pas. Il manque un poste. La réponse a été la création d'un demi-poste aux Charreaux et un demi-poste à Rives de Saône. Même si il est trop tôt pour le dire, on fera le point rapidement, on n'est pas au +11 postes annoncé par l'inspection académique". 

Mathias Casier dit comprendre certaines suppressions dans des cas de figure comme celui de Roussillon en Morvan avec une seule élève ou à Chagall-Picasso, mais pour autant la réponse doit être proportionnelle dans des cas inverses, où les effectifs sont importants. 

Le SNUIPP a profité également de l'occasion pour s'interroger sur la réappropritation des inscriptions scolaires par la ville de Chalon sur Saône. Le croisement des informations a tellement bugué cette anné, qu'en CDEN de juin dernier, la ville de Chalon sur Saône, annonçait une différentiel en faveur de Chalon sur Saône de plus 300 élèves. Un différentiel qui avait tout de suite alerté en juin. "C'est le partenariat entre le service éducation de la ville et les écoles qui a fait défaut" précise Mathias Casier. 

Laurent Guillaumé