Chalon sur Saône

Le Rotary Chalon Bourgogne-Niépce récompense une étudiante méritante du CFAI 21-71

Le Rotary Chalon Bourgogne-Niépce récompense une étudiante méritante du CFAI 21-71

En 2016-2017 l’aide à la jeunesse aura représenté 82% des actions du rotary-club Chalon Bourgogne-Niépce. La dernière action en date étant mardi soir la remise d’un prix de 500 € à Anaïs Coisnard, étudiante en 1re année BTS maintenance industrielle au CFAI (centre de formation des apprentis de l’industrie) 21-71.

Une récompense qui marque l’excellence de l’année scolaire de cette jeune femme de 24 ans, major de sa promotion avec une moyenne générale de 16,47, et qui depuis le 1er juillet 2016 prépare son diplôme en alternance au sein de l’usine Terreal de Chagny, avec comme maître d’apprentissage Xavier Carré.
En 2010, alors élève au lycée Nicéphore Niépce, Anaïs Coisnard a raté son bac pro génie mécanique et a décidé d’entrer dans le monde du travail en tant qu’usineur sur machine à commande numérique, électro érosion. Après une validation en 2014 du titre professionnel de niveau bac en maintenance industrielle, cette maman d’un petit garçon de 2 ans a repris ses études en 2016, avec comme objectif d’obtenir par la suite une licence pro robotique.
Présent à la remise du prix, Yannick Mahé, directeur du CFAI 21-71, a rappelé que le nombre de femmes dans la métallurgie, c’est-à-dire 8%, était insuffisant et a souligné que l’approche des femmes y était différente de celle des hommes. Il a aussi mis en avant la participation active d’Anaïs Coisnard à la promotion des métiers de l’industrie auprès des collégiens de la région dans le cadre des petits déjeuners de l’industrie et sa volonté déjà bien affirmée de transmettre dans une quinzaine d’années tout ce qu’elle aura appris.
Avant de remettre le chèque en présence de Roger Lombard, président de Chalon Bourgogne-Niépce, Patrice Di Ilio, membre du club, très au fait sur le sujet en sa qualité de chef d’établissement d’Areva NP Saint-Marcel, a confié qu’il était très difficile de recruter des femmes dans l’industrie mais que leur recrutement était le plus souvent une réussite, car elles étaient plus motivées que les hommes, ayant vraiment choisi le métier.

Gabriel-Henri THEULOT