Chalon sur Saône

ANGIOPLASTIE à Chalon sur Saône - Le CHU de Dijon dégaine ...

Communiqué de presse du CHU de Dijon

 

Etablissement de pointe et d’excellence, le CHU Dijon Bourgogne dispose d’un service de Cardiologie reconnu au niveau national. Cette spécialité lui a valu la 1ère place pour l’infarctus du myocarde et l’angioplastie coronaire au classement 2015-2016 du magazine l’Express et la 5ème place sur 1400 établissements au palmarès 2016 du magazine Le Point. Le CHU Dijon Bourgogne délivre aujourd’hui une offre de proximité ainsi qu’une offre de recours en Bourgogne pour cette spécialité et les techniques de pointe qui lui sont associées.

Suite à la demande d’autorisation déposée par le Centre Hospitalier William Morey (Chalon-sur-Saône) pour disposer d’un service de coronographie et d’angioplastie, le CHU Dijon Bourgogne souhaite apporter des précisions sur l’organisation régionale de cette activité :

 Au sein de l’ex-Région Bourgogne, les autorités sanitaires successives ont décidé de doter chaque département d’un plateau de cardiologie interventionnelle. Pour les hôpitaux publics, ces autorisations sont détenues par le CH de Mâcon pour la Saône-et-Loire, le CHU Dijon Bourgogne pour la Côte-d’Or, le CH d’Auxerre pour l’Yonne et le CH de l’agglomération de Nevers pour la Nièvre. Ce faisant, en Bourgogne, l’accès à un plateau technique de cardiologie interventionnelle pour la prise en charge des lésions coronaires est supérieur à la moyenne nationale.

 La répartition actuelle des plateaux techniques, la mise à disposition d’un hélicoptère sanitaire à Chalon il y a deux ans et les moyens de transport terrestres sanitaires permettent d’ores et déjà de respecter, parfaitement, le délai de prise en charge des urgences défini par les sociétés savantes pour un nombre annuel de patients, fort heureusement, limité. Enfin, pour les activités programmées, les plateaux techniques de Macon et de Dijon sont par ailleurs ouverts aux praticiens du CH de Chalon-sur-Saône.

Aujourd’hui, 95% des angioplasties coronaires sont réalisées chez des patients stables au cours d’une hospitalisation courte ou en ambulatoire. Dans le cadre du dépistage des lésions coronaires ou du suivi des patients présentant une pathologie coronarienne, les techniques non invasives se sont également fortement développées ces dernières années (score calcique, coro-scanner, échocardiographie d’effort, etc.) limitant ainsi le recours à la coronarographie.

 La majorité des patients pris en charge dans les services de cardiologie ou au sein des soins intensifs est hospitalisée pour de l’insuffisance cardiaque ou des troubles du rythme. Dans ce cadre, la Saône-et-Loire dispose de deux Unités de Soins Intensifs Cardiologiques (USIC) qui constituent un plateau technique cohérent. A ce jour, l’hôpital de Chalon-sur-Saône est par ailleurs le seul en Saône-et-Loire à disposer d’une autorisation en rythmologie interventionnelle pour diagnostiquer et traiter les troubles du rythme les plus graves.

 Depuis deux ans, sous l’égide de l’ARS, des travaux associant le CHU et les CH de Chalon et Mâcon sont conduits pour trouver une meilleure articulation entre les différents services de cardiologie et de chirurgie cardiaque. D’autres structures des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) participent à cette réflexion visant à mieux gérer les ressources humaines médicales et à anticiper les évolutions de la spécialité (cardio-génétique, cardiopédiatrie, dépistage anténatale en association avec les services de gynécologie et de pédiatrie notamment) afin d’améliorer encore la réponse aux besoins des populations des différents bassins. Les conclusions de ce travail en cours seront remises avant la fin de l’année 2017.

L’amélioration de la prise en charge des patients ne passe pas nécessairement par une augmentation du nombre d’installations mais par l’organisation d’une meilleure articulation entre soins de proximité et soins spécialisés. A ce titre, l’organisation régionale actuelle est conforme aux recommandations et une modification structurelle risquerait de la déstabiliser et d’être préjudiciable pour une prise en charge optimale des patients.