Chalon sur Saône

Liberté, égalité, fraternité... école... j'écris ton nom !

Liberté, égalité, fraternité... école... j'écris ton nom !

L'esprit de Paul Eluard a eu du mal à planer mardi soir dans l'enceinte du conseil municipal.

Le point 23 à l'ordre du jour du Conseil Municipal de Chalon sur Saône a cristallisé quelque peu les choses alors que le conseil devait prendre la décision d'un changement de nom du groupe scolaire du quartier du Stade. La ville de Chalon avait pris la décision de rénover l'ancien groupe scolaire "Henri Wallon" en lieu et place de l'école Fontaine au loup pour y regrouper l'école élémentaire et maternelle sur un même quartier. Considérant que le maintien du nom "Henri Wallon" allait générer une confusion dans le cadre du regroupement de l'école maternelle et l'école maternelle, la majorité municipale a souhaité donner le nom au futur groupe scolaire de "Liberté, Egalité, Fraternité". 

Une dénomination qui n'a pas été du goût de l'opposition municipale. C'est Francine Chopard qui est montée au front, reprochant "l'absence de concertation, l'occasion d'une démarche participative... même vos adjoints ne semblent pas avoir été concertés. On refuse cette devise. La devise peut être inscrite sur le fronton mais elle ne peut devenir le nom en particulier d'une école" avant de proposer le nom de Jeanne Parent, pharmacienne du quartier et bienfaîtrice de la ville puisqu'à son décès, c'est un legs de plus de 3 millions d'euros qui avait été consenti en 2009. En 2012, d'ailleurs l'équipe à l'époque pilotée par Christophe Sirugue avait tenu à dénommer l'espace dédié à l'accueil aux personnes âgées sur l'île Saint Laurent du nom de Jeanne Parent. Une structure finalement dessossée par l'équipe actuelle.

"Vous cherchez systématiquement à pinailler"

Gilles Platret agacé par la prise de parole de Chalon Autrement a tenu à préciser "vous grattez pour vous opposer.Ya des écoles en France qui portent des noms comme celui-ci. Je veux bien recevoir des leçons sur les frontons mais qui a replacé des drapeaux sur les écoles, c'est nous. Je n'ai pas d'autres réponses à vous apporter".

Laurent Guillaumé