Chalon sur Saône

Timide mobilisation populaire à Chalon sur Saône pour la défense du centre de coronarographie

Timide mobilisation populaire à Chalon sur Saône pour la défense du centre de coronarographie

600 selon les forces de l'ordre. C'est le solde de la très timide mobilisation populaire enregistrée ce samedi matin à Chalon sur Saône.

Le dossier est majeur pour l'ensemble des 350 000 Nord Saône et Loiriens et lorsqu'il s'agit de faire une démonstration de force à l'ARS, il n'y avait pas grand monde ce samedi matin. 600 personnes ! Certains se diront que ce n'est pas si mal mais au regard de l'ampleur stratégique du dossier de l'angioplastie, la mobilisation de ce samedi matin s'avère bien timide. Presque à ne rien y comprendre quand on mesure l'importance d'un centre de coronarographie-angioplastie à Chalon sur Saône. Pas question de déshabiller Mâcon au profit de Chalon sur Saône, là n'est pas l'enjeu pour l'ensemble des équipes médicales, mais simplement de respecter l'équité territoriale. C'est un bassin de vie de 350 000 personnes qui est touché soit l'équivalent de l'ensemble de la Côte d'Or qui elle dispose d'un centre. Tous les acteurs du dossier de l'angioplastie chalonnaise attendent simplement que le dossier soit posé sur la table de manière purement factuel au-delà des interférences politiques qui ont pollué le dossier depuis le début. 

Alors que l'ARS de Bourgogne-Franche Comté a rompu tout dialogue direct avec les équipes chalonnaises, elle se contente d'arguer du fait de la coopération entre Chalon sur Saône, Dijon et Mâcon, oubliant au passage que l'absence de coopération n'est pas du fait de Chalon sur Saône. Une posture qui au final arrange bien évidemment les centres Dijonnais en concurrence directe avec celui de Besançon et Maconnais en concurrence avec ceux de Bourg en Bresse et de Villefranche sur Saône. 

Aujourd'hui, les équipes médicales chalonnaises, les élus locaux, attendent que le dossier de l'angioplastie dépasse le cadre régional et soit directement pris en main par l'autorité de tutelle qu'est le Ministère de la santé. Une situation qui pourrait évoluer dans les jours à venir selon quelques éléments fournis notamment par Rémy Rebeyrotte, député de Saône et Loire. 

Laurent Guillaumé