Chalon sur Saône

« Fais un tour et repasse nous voir »… Ça se passe comme ça avec TRANSDEV STAC

« Fais un tour et repasse nous voir »… Ça se passe comme ça avec TRANSDEV STAC

Lors du Salon Top Emploi !, pas moins de 50 entreprises, info-chalon.com vous l’avait dit. Parmi elles, TRANSDEV STAC, une entreprise qu’on ne présente plus, à tort d’ailleurs.

Au Salon Top Emploi !, Charles Troubat (directeur de TRANSDEV STAC à Chalon) et Driss Essabar (Responsable des médiateurs et des contrôleurs de cette même société) n’étaient pas uniquement présents pour pourvoir deux postes ouverts, of course, aux femmes comme aux hommes : un poste d’ « agent d’accompagnement » ; un autre de « mécanicien poids lourds ».

Ils étaient là, aussi, parce que TRANSDEV STAC est l’un des partenaires de la Mission locale du Chalonnais. Ils étaient là, surtout, parce que l’insertion professionnelle des jeunes fait partie, comme le souligne Charles Troubat, « de l’ADN » de cette société. Depuis plus d’une décennie, depuis presque toujours. Etre présents ici, comme au sein des associations ou des clubs sportifs, pour eux, ça permet de mieux connaître le territoire sur lequel œuvre TRANSDEV STAC. Et, dans les faits, cela contribue à l’instauration d’un bon climat au sein des transports en commun, d’une certaine sérénité dans les bus. En effet, en étant concrètement aux côtés des jeunes, en les aidant de multiples façons, TRANSDEV STAC ne fait pas dans la comm’ déconnectée des réalités, n’affiche pas de bonnes intentions à des moments ciblés, comme Tartuffe donnait ostensiblement de l’argent aux pauvres, pour s’attirer les bonnes grâces des puissants, dans la pièce éponyme de Molière. Ce qui lui permet, du coup, d’être respectée. Ce qui permet à ses agents d’être écoutés quand ils parlent, donc, quelque part, de « changer la vie » en société, en tout cas dans ses bus.

L’engagement de TRANSDEV STAC vis-à-vis des jeunes prend des formes relativement classiques : recrutement de stagiaires, recrutement de jeunes, arrivant sur le marché de l’emploi. Il prend aussi des formes plus discrètes, aussi légales qu’efficaces : ce que l’on appellera « l’aiguillage ». C’est-à-dire ? En raison de leurs fonctions, Charles Troubat et Driss Essabar rencontrent beaucoup de gens. Ils écoutent, enregistrent les informations. Elles ne servent pas immédiatement, voire pas du tout parfois. Il arrive aussi que, bien transmises, elles soient déterminantes. Quand ils ne peuvent pas aider quelqu’un directement, en le recrutant au sein de TRANSDEV STAC, parce qu’il n’y a pas de poste à pourvoir sur le coup, parce que ce que rechercher le jeune n’est pas en adéquation avec les postes ouverts, ils mettent en relation, du moins s’ils sentent qu’il y a une volonté d’aboutir.

Ceux qui le connaissent le savent bien, Driss Essabar a une sorte de devise : « On lâche rien ! ». S’il sent que celle ou celui qui se trouve face à lui « ne lâche rien » pour avancer ou s’en sortir, Driss Essabar deviendra « Tonton Driss », c’est-à-dire quelqu’un de précieux pour conseiller, orienter. Une tendance qui s’est encore manifestée lors du Salon Top Emploi, quand, à un homme accompagné de son fils à la recherche d’un emploi, Driss Essabar a lancé : « Ecoute, fais un tour et repasse nous voir ».

Samuel Bon

(Photo : à g., Charles Troubat ; à d., Driss Essabar)