Chalon sur Saône

Centre d'incendie et de secours de Chalon-sur-Saône : l'élégance remarquable et...remarquée d'André Accary

Centre d'incendie et de secours de Chalon-sur-Saône : l'élégance remarquable et...remarquée d'André Accary

Lors de l’inauguration de la restructuration du centre d’incendie et de secours de Chalon-sur-Saône, ce vendredi soir, André Accary a rendu un hommage remarquable et…remarqué. Les explications d’info-chalon.com.

Il n’est pas rare, loin s’en faut, que les femmes et les hommes politiques, sans aucun scrupule, s’arrogent ce que d’autres ont fait ou initié, pour tirer à leur profit les marrons du feu, avec plus ou moins de succès d’ailleurs... Ils se conduisent ainsi de la même façon que certains plumitifs pillant allègrement le travail des autres, pour accoucher, laborieusement, d’un article logiquement pénible à lire puisqu’il dit, souvent plus mal, ce qui a déjà été dit un peu mieux auparavant.

S’arroger le travail des autres sans un mot pour eux, ce n’est pas ce qu’a fait André Accary ce vendredi soir, au moment d’inaugurer officiellement la restructuration du centre d’incendie et de secours (CIS) « Etienne Royet », à Chalon-sur-Saône. Au contraire, loin de passer sous silence le rôle de ses prédécesseurs à la tête du conseil départemental de Saône-et-Loire (Rémi Chaintron) et du conseil d’administration du SDIS 71 (Jean-François Nicolas), comme certains gommaient naguère Léon trostky des photos, André Accary leur a rendu un remarquable et…remarqué hommage. Car, si l’actuelle majorité départementale qu’il préside a mené à bien et à leur terme les opérations de restructuration, c’est Rémi Chaintron, a-t-il rappelé, « qui a pris la décision » de doter Chalon-sur-Saône de ce « bel outil » pour les soldats du feu, dont parlaient hier soir la plupart des invités.

Invités à participer à cette inauguration, Rémi Chaintron et Jean-François Nicolas n’ont pu, en raison de leurs emplois du temps respectifs, être présents, a expliqué André Accary à la tribune. Ceux-ci absents, il avait donc quelque part un boulevard pour apparaître comme LA cheville ouvrière du CIS entièrement relooké, fonctionnel, de nature à « faciliter la vie des Sapeurs-Pompiers ». En ne l’empruntant pas pied au plancher, André Accary a d’une certaine façon démontré qu’un homme politique peut encore faire preuve, de nos jours, d’honnêteté, et même d’élégance.

Samuel Bon