Chalon sur Saône

Mandol’In Echo
 : Un concert d’automne placé sous le signe de la réussite

Mandol’In Echo
 : Un concert d’automne placé sous le signe de la réussite

Le Studio 70 était plein à craquer lors du concert donné samedi soir par Mandol’In Echo et par son invitée la chorale Arpège, venue de Saint-Martin-en-Bresse

Il a fallu rajouter des chaises pour satisfaire les retardataires... Le concert d’automne de Mandol’In Echo a été un immense succès. Bien au-delà des espérances de Josiane Blavier, la dynamique présidente. Alors que musiciens chalonnais et choristes san-martinois s’apprêtaient à interpréter le premier morceau, il n’y avait plus de places de libres.

Au premier rang de l’assistance on notait la présence de Dominique Rougeron, conseillère municipale déléguée aux relations avec le monde culturel et sportif, représentant Gilles Platret, maire de Chalon, ainsi que celle de Gilles Lutmann, président, et de Gérard Hochart, président d’honneur de la Fédération Musicale de Saône-et-Loire.


Une salle pleine un samedi après-midi à 18 heures, tandis qu’une température quasi-estivale incitait plus à profiter des agréments des terrasses de la place de l’hôtel-de-ville voisine. « Je crois que nous allons garder cet horaire » a confié à Info Chalon Josiane Blavier, visiblement satisfaite de cette fréquentation inattendue.


Il est vrai que Mandol’In Echo et Arpège bénéficient d’une belle renommée, une renommée qui est loin d’être usurpée. Les deux ensembles l’ayant une nouvelle fois montré à l’occasion de ce rendez-vous, au cours duquel Mandol’In Echo a accueilli en retour Arpège, suite à une première rencontre en juin dernier dans la commune de la Bresse Bourguignonne. 
De l’Ave Verum corpus à Kalinka 
Le ton du concert a été rapidement donné avec une première œuvre exécutée ensemble. L’Ave Verum corpus de Mozart, petit motet composé par le maître autrichien au printemps 1791 alors qu’il ne lui restait plus que quelques mois à vivre.

Un concert qui s’est achevé, comme il avait commencé, les deux groupes réunis, par le célèbre chant russe Kalinka immortalisé par les chœurs de l’Armée Rouge. Entre temps une heure trente de partage musical pour le plus grand plaisir d’un public qui en a redemandé... Une demande exaucée avec la reprise du fameux Oh Happy Day, popularisé par The Edwin Hawkins Singers. Une heure trente pendant laquelle les spectateurs ont pu écouter des morceaux connus, tels que Les sabots d’Hélène, Un jour Lara, Rock my soul, ou encore La Cucaracha et découvrir des qui l’étaient beaucoup moins, comme La Tarentelle opus 18 du Napolitain Raffaele Calace, La Piragua du Colombien José Barros, Beyond the blue ocean du Japonais Takashi Yuasa, ou encore Tourdion d’un anonyme de la Renaissance.


Samedi dernier Mandol’In Echo a joué pour la dernière fois à sept instrumentistes. Une huitième est en train de les rejoindre et de préparer le concert de Noël, qui aura lieu le dimanche 9 décembre au Temple de l’Eglise Réformée. Un rendez-vous à noter d’ors et déjà sur votre agenda...


Gabriel-Henri THEULOT