Châtenoy le Royal

19 mars, une date à ne pas perdre des mémoires !

19 mars, une date à ne pas perdre des mémoires !

Journée Nationale du Souvenir et de Recueillement en étant toujours présents pour honorer les disparus en Afrique du Nord

Les Anciens Combattants d’Afrique du Nord, les élus locaux : Monsieur le Maire de Châtenoy-le-Royal, Vincent Bergeret, entouré de nombreux adjoints et conseillers municipaux; Madame le Sénateur de Saône-et-Loire, Marie Mercier; un représentant de la Gendarmerie Nationale; des présidents d’associations châtenoyennes, nombreux était le public venu rendre hommage aux Morts pour la France lors de cette Guerre d’Algérie, mais aussi pour se souvenir de tous ceux qui ont subi ce conflit après la signature des Accords d’Evian le 18 mars 1962 mettant fin à cette Guerre et ouvrant ainsi la porte à l’indépendance de l’Algérie. L’essentiel dans tels moments est préserver le souvenir et de ne pas perdre la mémoire comme certains pourraient encore le vouloir ( voir notre article dans info-chalon.com du 18 mars 2018).

Le message de la Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Afrique du Nord (FNACA), lu par le président du Comité local, Jean-Marie Moutier, a été très clair : « 19 mars 1962 : Souvenons-nous … les survivants de ces heures sombres honorent et perdurent la mémoire de leurs frères d’armes. Elle impose le respect d’une Histoire écrite avec leur sang et elle porte des valeurs, c’est un héritage à transmettre…. Par delà la déchirure, les blessures à l’âme d’une guerre aux feux mal éteints, refusons que notre passé devienne celui de nos enfants et petits-enfants. Soyons vigilants. »

Dans son message lu par le Monsieur le Maire, Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées appuie une nouvelle fois sur ce Souvenir et ce Recueillement nécessaire surtout aujourd’hui : « Ces années de guerre ont durablement marqué notre société. Soixante ans après 1958, nous nous souvenons qu’elles ont eu pour conséquence la transformation durable de notre République.
Ces déchirures sont désormais une part de notre histoire nationale mais leur souvenir est encore vif dans notre mémoire collective. Porter un regard lucide et objectif sur ces années doit permettre à la communauté nationale de cheminer vers une mémoire apaisée.
Témoigner, expliquer et partager, sont un impératif afin que, des deux côtés de la Méditerranée, les jeunes générations, préparent l’avenir ensemble. »

En fleurissant les deux monuments aux Morts de Châtenoy-le-Royal ainsi que la tombe de René François, un des deux Châtenoyens avec Gérard Montrol, morts en AFN, les Personnalités et les les Anciens Combattants ont ainsi montré qu’il ne fallait pas perdre la Mémoire.

JC Reynaud