Culture

Mandol’in Echo et la Mandolinata de Genève se retrouvent pour un magnifique concert

Mandol’in Echo et la Mandolinata de Genève se retrouvent pour un magnifique concert

En ce premier samedi de juin les murs du Studio 70 ont retenti des sons mélodieux des mandolines, des mandoles et des guitares.

Mandol’in Echo accueillait ce soir-là la Mandolinata de Genève pour un unique concert. Dans le cadre d’un rapprochement franco-suisse entre l’ensemble à plectres chalonnais et son homologue genevois.
Un rapprochement initié en 2015 lors du stage international de mandoline et guitare de Mirecourt, au cours duquel Josiane Blavier, présidente de Mandol’in Echo, avait sympathisé avec Frank Beyer, président de la Mandolinata. L’idée d’une rencontre entre musiciens bourguignons et helvètes avait alors germé et s’est concrétisé. Fin novembre 2017, Mandol’in Echo s’est rendu dans le canton de Genève et début juin 2018 c’était donc en quelque sorte « le match retour » à Chalon.


La première partie du concert, auquel assistaient Dominique Rougeron, conseillère municipale, déléguée aux relations avec le monde culturel et sportif, représentant Gilles Platret, maire de Chalon, et Gérard Hochart, président d’honneur, représentant Gilles Lutmann, président de la Fédération Musicale de Saône-et-Loire, a été assurée par les sept musiciens composant Mandol’in Echo. Lesquels ont proposé aux spectateurs présents un programme de sept morceaux, vraiment typiques du genre, et composés par les spécialistes en la matière que sont Takashi Yuasa, Narita Tamezo, Raffaele Calace ou à un degré moindre José Barros. Un véritable régal !
Plus nombreux et donc ayant plus de possibilités musicales, les membres de la Mandolinata, placés sous la direction de Julia Zimina, ont montré qu’avec des instruments à plectres on pouvait faire également beaucoup de choses... et bien les faire ! Quelle merveilleuse « Nathalie » si chère à Gilbert Bécaud ! Quel étonnant Canon de Pachelbel ! Quant aux airs-cultes des films « Le Parrain » et « Zorba le Grec », que l’on doit respectivement à Nino Rota et à Mikis Théodorakis, la version donnée a été une réelle réussite.


Cerise sur le gâteau, bien entendu le gâteau d’anniversaire, puisque la Mandolinata fête cette année ses 125 ans, musiciens suisses et français se sont mélangés pour un final de toute beauté. Toujours dirigé par Julia Zimina et dont les morceaux ont fait la part belle à ce genre de musique.

Gabriel-Henri THEULOT