Elan Chalon

L’Elan champion de France - La victoire du cœur et de l’envie

L’Elan champion de France -  La victoire du cœur et de l’envie

Offrant un format en cinq épisodes, la finale de Pro A 2017 aura fait passer les supporters chalonnais par toutes les émotions. Avec la délivrance finale déposée dans le panier strasbourgeois par le pur produit de la formation locale Axel Bouteille.

Thabo Sefolosha, Nicolas Lang, Joffrey Lauvergne, Clint Capella, Jordan Aboudou ou encore Billy Yakuba Ouattara. Tous ces joueurs ont pour particularité d’avoir débuté leur carrière à Chalon et d’avoir révélé tout où partie de leur talent sous les couleurs de l’Elan. Epatant lors du match 2 de cette finale, Axel Bouteille aura eu un rôle majeur dans le parcours chalonnais lors de ces cinq matchs. Et c’est lui qui cèlera le sort de l’ultime rencontre face à Strasbourg en marquant les deux derniers paniers non sans avoir défendu comme un damné et, comme d’habitude, privilégié le collectif avant ses stats personnelles. Le fils de Franck, pro pendant près de deux décennies, notamment du côté de Roanne et de Hyères-Toulon, a désormais dépassé à tout juste 22 ans son paternel que « je suivais partout dans les salles dès l’âge de quatre ans. » Sept années après son intégration au centre de formation chalonnais, le meilleur joueur du championnat espoir 2014 a désormais devant lui une belle carrière qu’il pourrait écrire en lettres majeures. Peut-être de l’autre côté de l’Atlantique si les scouts de la prestigieuse NBA se penchent sur ce garçon à la tête bien faite…

Un accomplissement collectif

Résumer la victoire face aux alsaciens à la seule prestation d’Axel Bouteille serait totalement réducteur. Que ce soit au Colisée, qui est rapidement entré en fusion, dans le Boulodrome où un écran géant avait été installé, devant son écran de télévision ou de téléphone, chaque supporter a pu se ronger les ongles jusqu’aux phalanges tant le suspens a été grand. Si le niveau technique n’avait rien d’exceptionnel, l’intensité physique était à son comble. Chaque panier marqué était un victoire en soi, les chocs particulièrement durs, les défenseurs des morts de faim et les décisions arbitrales âprement discutées. Mais le quatrième quart temps a vu l’Elan inexorablement se détacher pour finir par l’emporter face à un club qui a désormais le triste privilège d’avoir perdu cinq finales en autant d’années ! Au coup de sifflet final, la fête pouvait débuter, les joueurs s’enlacer et les supporters exploser de joie. Un moment intense d’émotion qui se prolongera, pour certains, tard dans la nuit voire même tôt le matin.

P.M