Elan Chalon

Un peu de patience, les trop gâtés !

Un peu de patience, les trop gâtés !

L'humeur du jour d'info-chalon.com

Une année (merveilleuse et inoubliable !) à manger tous les week-ends, et même souvent durant la semaine, de la brioche et pas n’importe laquelle... Pourvu que cela dure mais cela ne pouvait pas durer... Ce samedi, il n’y avait plus qu’un simple morceau de pain dans l’assiette. Un morceau de pain qui a été difficile à « passer » pour les supporters de l’Elan Chalon, lesquels s’étaient habitués à déguster les mets les plus délicats. En ce premier samedi d’automne, pour la reprise du championnat de pro A, leur Elan a pris la pâtée face à l’autre Elan, celui de Pau-Orthez.
Le temps des restrictions est donc venu mais pouvait-il en être autrement... Depuis le sacre historique du 23 juin dernier les trois stars de l’équipe sont parties chercher fortune ailleurs et personne n’est resté s’asseoir sur le banc des remplaçants. C’est un peu comme si, au soir d’une finale victorieuse de  Champions League, pour entamer la nouvelle saison, l’entraîneur du PSG se retrouvait avec les seuls Verrati et Kurzawa.
Une équipe est à reconstruire. Mais, en général, la patience n’est pas la qualité première des supporters. Ou du moins de certains supporters. J’entends déjà le terrible reproche que cette année l’Elan Chalon ne vaut pas un clou et qu’il luttera plus pour ne pas descendre que pour gagner son billet pour les play-offs.
Il me revient à l’esprit cette formule prêtée à un ancien président de la République aujourd’hui disparu : « Il faut laisser le temps au temps ». Laissons donc l’état-major et le staff du double champion de France (pas mal pour un club comme Chalon !) travailler en paix dans la durée. Après tout, comme dit le proverbe « Paris ne s’est pas fait en un jour ». Et  la nouvelle équipe de l’Elan non plus... Dans les jours qui viennent, face à Limoges puis à Levallois, deux cadors du championnat, elle va avoir l’occasion de montrer que le chantier avance et que les jours meilleurs ne sont peut-être pas si loin...

Gabriel-Henri THEULOT