Election municipale

Montceau, Louhans, Cluny, Tournus, Nevers.... tombent à droite

Montceau, Louhans, Cluny, Tournus, Nevers.... tombent à droite

Le 2e tour des élections municipales de ce dimanche est venu confirmer les scores de dimanche dernier. La droite rafle tout sur son passage.

Après le séisme de Chalon sur Saône ou de Saint Rémy en ce qui nous concerne, et les résultats du premier tour, à gauche, ils étaient en nombre à espérer une accalmie ce dimanche. Il n'en fut rien. A part Le Creusot où André Billardon est réélu de justesse avec 51,99 % mais réussit à passer à travers les mailles du filet, alors que  toutes les autres villes de Saône et Loire touchées par un deuxième tour n'auront pas eu cette chance. L'autre séisme vient de Montceau les Mines avec la victoire de Marie-Claude Jarrot face à l'ancien député Didier Mathus, maire de la commune depuis 1995 ! Celle que peu d'observateurs donnaient gagnante a remporté la mise ce dimanche en s'imposant haut la main. Un joli coup pour celle qui rappelle à la première occasion la mémoire de son père, André Jarrot, figure historique du côté du bassin minier.

A Louhans, même sanction avec la victoire de Frédéric Bouchet et la défaite de Monique Bonin, soutenue par le patron du Conseil Général de Saône et Loire et Arnaud Montebourg en personne. Une victoire marquée sans nul doute par l'apport important des voix glanées par le candidat du Front National, Sébastien Alloin au 1er tour. Dans le duel qui opposait Monique Bonin à Marie-Françoise Muller, le nombre de voix va être examiné à la loupe, mais d'ores et déjà, les divisions seront difficilement surmontables.

Une défaite qui aura du coup un aspect tout particulier pour Christophe Sirugue, sanctionné lui dès le premier tour, au même titre que ses homologues de Saint-Rémy ou de Givry.

Même sanction du côté des villes de Tournus, Cluny... la gauche paye l'absence de mobilisation de son électorat traditionnel alors que le gouvernement Hollande-Ayrault peine à susciter l'espoir des Français. Avec la défaite cuisante de ces municipales, les socialistes sont au pied du mur. Et en tout état de cause, difficile de voir qu'elle pourrait être l'outil salvateur du désastre.

Laurent Guillaumé