Givry

Acrogivry a surfé sur un gros succès populaire en 2015, et il est reparti de plus belle

Acrogivry a surfé sur un gros succès populaire en 2015, et il est reparti de plus belle

Venu au monde en 2003, Acrogivry, l’un des quatre parcs aventure de Saône-et-Loire dédiés aux pérégrinations forestières (les concurrents étant situés à Bergesserin, Blanzy et Lugny) a eu l’hiver pour se remettre de ses émotions positives. Car l’édition 2015 a été marquée d’une pierre blanche, 32.500 visiteurs ayant décidé de s’y autoévaluer ou plus simplement de s’y vider la tête sans autre forme de procès. La quatorzième saison a démarré le 12 mars. A vous maintenant –jeunes, adultes, familles, sportifs- d’opter pour la grande évasion chlorophyllienne en jouissant d’une sécurité optimale.

Quinze personnes au minimum affectées à la surveillance lorsque la structure tournera à plein régime

Des treize saisons consommées, celle de l’année dernière a permis d’entériner le record absolu en termes de fréquentation : 32.500 personnes, soit 1500 de plus qu’en 2014. Excusez du peu ! La journée la plus prolifique aura concentré pour sa part 645 entrées ! La page est désormais tournée. Chaque année nouvelle apporte son lot de transformations et de novations. Ainsi, un parcours enfant a-t-il été ajouté, un autre, amélioré, tandis que pour les grands il a été question de réaménagement, sous forme d’ateliers inédits. En outre, un parcours bleu actuellement en construction sera opérationnel début juin. Toutes catégories confondues, il y a présentement vingt-six parcours (dix destinés aux enfants, seize pour les adultes) qui n’attendent que le bon vouloir des pratiquants d’un jour ou de toujours. Pour veiller à ce que tout roule comme sur des roulettes sur les cinq kilomètres de pistes, les près de trois cents jeux aériens, et les trente tyroliennes additionnant deux mille mètres de descentes grisantes, se pointe au sommet du système organisationnel le gérant Walter Berthier. Celui-ci peut sez reposer sur le professionnalisme de ses trois permanents, quatuor sur lequel viendront se greffer au plus fort de l’été douze saisonniers au minimum. L’extinction des feux quant à elle, interviendra au soir du mercredi 2 novembre. De quoi largement faire preuve d’audace !

 

Au chapitre du renouvellement, également deux formules d’abonnement

 

Entre 2015 et 2016 une augmentation de la capacité d’accès s’est produite, indépendamment de la zone d’accueil, qui a été revue et corrigée. Ceci s’est notamment traduit par la création d’une buvette, de même que d’une boutique de souvenirs. « On a plein d’imagination », s’enthousiasme Walter, trop content par ailleurs de compter sur la compréhension de M. Rosin, agriculteur. « Il a prêté pour la seconde année consécutive une partie de son champ en ce qui concerne le parking. Ca enlève une épine du pied ! Merci à lui », se réjouit le responsable. A partir du 25 avril les horaires (recomposés pour l’exercice en cours) sont montés en puissance : de 13h30 à 18h la semaine, de 10h à 19h le week-end et les jours fériés. Ce sera encore plus accentué lors des deux mois estivaux, puisque de 10h à 19h journellement dès l’entame de juillet. A noter la réfection du site internet (www.acrogivry.com), où l’on découvre une palanquée de photos, des conseils, etc. Signalons à toutes fins utiles qu’il n’est nul besoin de réserver (les groupes, à compter de dix personnes, mis à part), ce qui est le garant d’une souplesse fort appréciable. Même la gestion a suivi le mouvement des modifications, avec deux abonnements proposés : la petite aventure à 14,00 euros (3-10 ans), et la grande aventure (à partir de 10-11 ans) à 20,00 euros.

 

Les jours fériés et leur agglomérat pas sous leur meilleur jour ces prochaines semaines

 

« Dès que le soleil se montre, on explose », certifie Walter Berthier. En 2015 les conditions climatiques furent véritablement du côté d’Acrogivry, avec de surcroît de grands week-ends induits par les jours fériés. Les conditions atmosphériques étant très aléatoires et  indépendantes de la volonté des dirigeants, advienne donc que pourra ! En revanche les jours fériés de 2016 présentent une attractivité amoindrie par rapport à leurs devanciers, ce qui fait que le gérant s’attend en fin d’année à un afflux total stoppé dans sa marche en avant. Réponse dans un peu plus de six mois…

                                                                                                        Michel Poiriault

                                                                                                        [email protected]