Givry

C'est bel et bien parti pour les Musicaves de Givry, sur lesquelles on n'a pas tari d'éloges

C'est bel et bien parti pour les Musicaves de Givry, sur lesquelles on n'a pas tari d'éloges

Mercredi en fin d’après-midi à la Halle ronde de Givry l’heure était à l’officialisation des Musicaves 2016, selon un rituel immuable. Prestation de jeunes élèves flûtistes, allocution des personnalités invitées et, pour clore le tout, le verre générateur de convivialité. Pas de doute, l’unification de la musique et de la production vineuse du cru a encore démontré qu’elle sera tout au long de ces jours le ciment d’une manifestation inclassable, tant elle défie les codes abreuvés à la source de l’uniformité.

Les flûtes enchantées

 

Pour mettre l’assistance dans les meilleures dispositions possibles, Léa Pierre, Irène Hontang, Annabelle Filip et Jonathan Pintos, en 3ème cycle de flûte traversière au Conservatoire à rayonnement régional de Chalon-sur-Saône, dont les professeurs sont Philippe Perrousset, Pierre Remandet et Soazig Léger, devaient faire montre de leur savoir-faire avec assurance. « L’arrivée de la reine de Saba », de Hendel, un ragtime de Scott Joplin, ainsi qu’un arrangement du « Vol du bourdon » de Rimski-Korsakov, auront été les garants d’une mise en bouche toute de classicisme, mais néanmoins toujours servante d’une physionomie rassérénante.

 

Sept intervenants pour louanger les Musicaves

 

A la suite de quoi les interventions orales des différentes responsables n’étaient qu’une simple formalité, d’autant plus qu’elles convergeaient dans le même sens, à savoir l’apologie de la juxtaposition des valeurs sûres cachées au fond des instruments de musique et de la dive bouteille. Juliette Méténier-Dupont, maire de Givry, fut la première à prendre position, manifestement ravie de la tournure des événements. «On est des grands, des très grands maintenant. Il y a plein de choses éclectiques dans le plaisir de découvrir. Venez nous retrouver au travers de notre joli patrimoine », a-t-elle notamment déclaré. Dominique Lanoiselet, conseillère départementale, a évoqué « cette autre perception du Monde que nous apportent les Musicaves », concluant ses propos par : « Le bonheur est le fruit du vivre-ensemble. » De Laurence Fluttaz, adjointe à la culture au sein du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté : «Je suis particulièrement heureuse d’être ici, car je suis venu régulièrement en tant que spectatrice aux Musicaves. Ce festival a un rayonnement largement au-delà de la région. Il a une vraie richesse, ça fait partie de notre identité. La culture n’est pas un détail, pas une variable d’ajustement. C’est très important, primordial de soutenir cette ouverture aux autres. On continuera à soutenir plus que jamais ce festival. » Le sénateur Jérôme Durain, lui, a parlé « de rassemblement, de vivre-ensemble, du plaisir d’être autour de choses simples. Les Musicaves, c’est l’émotion, la rencontre. » Le sous-préfet Jehan-Eric Winckler était également aux anges. « C’est extrêmement sympathique de revenir ici. Ce qui m’avait frappé l’année dernière, c’est l’éclectisme de votre festival. Ce qui est remarquable, c’est qu’il est resté à taille humaine. » Représentant le président du Grand Chalon, Florence Plissonnier a confié son réel plaisir d’être là : «Ce sont cinq jours merveilleux qui nous attendent. » Enfin, Philippe Perrousset, directeur artistique et président des Musicaves, a pris la parole le dernier. « C’est une aventure qui est lourde et généreuse, musicale, bachique, mais surtout humaine. Cinquante bénévoles, dix-huit techniciens qui sont les mêmes depuis le début, on a tous un peu de folie en nous, et on essaie de la partager. »

 

On peut à ce jour acquérir des places pour le festival

 

Si le tempo 2 de ce jeudi 30 juin est complet, ce n’est pas le cas du tempo 3 (le jeudi 30 juin à 22h) au tempo 7. Contacter pour ce faire l’Office de tourisme de Chalon-sur-Saône au 03.85.48.37.97, ou celui de Givry au 03.85.44.43.36 Renseignements sur les spectacles :www.lesmusicaves.fr

                                                                                                    Michel Poiriault

                                                                                                    [email protected]