Givry

A Givry, les pétitionnaires réclamant une pause dans les travaux, affichent déjà 1200 au compteur !

A Givry, les pétitionnaires réclamant une pause dans les travaux, affichent déjà 1200 au compteur !

C'est officiel et c'est par constat d'huissier que l'association givrotine a validé une première étape dans sa démarche visant à interpeller la municipalité sur les conséquences des travaux menés depuis quelques temps maintenant. Un rendez-vous a été demandé à Juliette Méténier-Dupont afin de lui remettre la pétition.

Jean Lanni et Jérôme Lyothier, figures de proue de la contestation qui s'organise à Givry, peuvent avoir le sourire. En l'espace de quelques semaines de mobilisation, ils ont réussi à travers l'association "Ici Givry" à recueillir l'avis des Givrotins mais pas seulement, "puisque 20 % des pétitionnaires sont issus du canton de Givry parce que c'est le sens premier de Givry que d'être chef-lieu de canton" précise Jérôme Lyothier, qui rappelle les intentions premières de cette mobilisation citoyenne.

"Le manque de concertation et l’absence d’une réelle communication lisible a contraint la municipalité à effectuer, lors de l’exécution de la phase 1, de nombreuses corrections de façon empirique avec pour résultat un centre bourg moins fonctionnel et moins attrayant qu’auparavant" rappellent en choeur Jean Lanni et Jérôme Lyothier, auxquels se sont associés des commerçants qui ont préféré garder leurs anonymats, "compte tenu de l'attitude de certains élus après la prise de parole de Philippe Dorier. Un comportement qui est inadmissible aujourd'hui". 

Concrètement, Ici Givry a recueilli près de 1200 signatures et a demandé un rendez-vous à Juliette Méténier-Dupont afin de lui remettre en main propre le résultat de la mobilisation citoyenne. Un rendez-vous qui devrait avoir lieu au lendemain du prochain conseil municipal      .

En attendant, la mobilisation ne faiblit pas du côté d'Ici Givry revendiquant "une approche citoyenne bien plus qu'une posture politicienne". "On n'est pas là pour soutenir telle ou telle personne. On a même refusé qu'un élu soit présent pour qu'on ne soit pas taxé de soutenir un camp ou un autre". "On demande plus d'écoute et d'intégrer le fait qu'on est dans un village où la gestion de la circulation ne peut être traitée comme dans une grande ville".

La suite ? Ils attendent l'issue du rendez-vous avec madame le Maire et ils ne s'interdisent pas la distribution d'une lettre adressée à l'ensemble des Givrotins et même au-delà, afin d'expliquer à chacun les tenants et les aboutissants de la situation Givrotine. "On a besoin d'une lisibilité pour quel projet, c'est tout ce qu'on demande !". 

Laurent Guillaumé