Givry

"Ici Givry" pointe incohérences, absence de méthode et autres interrogations

"Ici Givry" pointe incohérences, absence de méthode et autres interrogations

Malgré la présentation publique réalisée le 5 avril dernier, l'association "Ici Givry" n'entend pas baisser pavillon et continue sa mobilisation sur la question des travaux dans le centre bourg.

Jean Lanni, en tête, était de ceux présents ce 5 avril à la salle des fêtes de Givry, afin d'écouter le maire et son équipe sur la question des travaux du centre bourg. "On a été quelque peu surpris sur le format pris par cette réunion qui n'en était pas une, mais une simple présentation sur des panneaux des phases de travaux, laissant la possibilité aux Givrotins d'annoter à coups de post-it leurs remarques". 

Une occasion râtée ? "Finalement, on n'a strictement rien appris de nouveau. Tous les documents avaient été déjà diffusés d'une manière ou d'autre. Les perspectives des croquis laissant un certain nombre d'interrogation sur les stationnements ou les sens de circulation. Les croquis présentés ne présentent pas la réalité des espaces urbains" déplore Jean Lanni, accompagné de Jérôme Lyothier. "On tenait par la même occasion à remercier les 1200 signataires de la pétition même si on a nous a accusé d'avoir forcé à signer. Des propos qui ne sont pas sans rappeler ceux entendus à l'occasion de la pétition pour la fermeture de l'école de Poncey à l'époque de Daniel Villeret" s'amuse à rappeler Jérôme Lyothier. 

"On a demandé à l'architecte les études liées à la circulation, et il nous a renvoyé vers la municipalité. On attend sur la question du sens de circulation, les raisons du pourquoi. Personne n'est en capacité de nous donner les justificatifs d'un tel changement finalement" rajoute Jean Lanni. "A l'heure d'internet, des lettres-infos, où sont les comptes rendus publics des commissions, les comptes rendus de la réunion du 5 avril ?".

"Que les promesses se transforment en actes"

"Le maire nous a proposé d'intégrer les commissions. Hélas, un mail a été adressé à un certain nombre de personnes parmi lesquelles nous ne figurons pas. Un mail adressé le 9 avril pour une réponse fixée au 12 avril, alors que nous sommes en vacances scolaires. C'est ce genre de méthode que nous déplorons. On attend finalement que les promesses faites ici ou là se transforment en actes". 

"Par exemple sur le dossier de la fontaine ou du bac à eau devant la Poste, quelle est l'alimentation ? Des élus ont laissé entendre une alimentation avec une rivière alors qu'on apprend plus tard qu'il s'agit d'un circuit fermé. Sur le décor aquatique de la Place d'armes, quel est l'intérêt alors même que les agents municipaux sont en incapacité de faire ce qu'ils ont à faire" s'agace Jean Lanni. "Oui, on veut coopérer à la réflexion, mais il faut un minimum d'écoute et de méthode, je ne comprends pas que la situation soit celle qu'on connait alors qu'avec un minimum de concertation, le problème serait résolu. Au moins du temps de Daniel Villeret, même si nous n'étions pas du même bord, on arrivait à faire bouger les choses mais là !"

"Sur le dossier de la sécurité soit-disant des abords de Varanges, peut-on nous dire quel est le nombre d'accidents recensés ces dernières années ? Si la vitesse est la première cause, pourquoi procéder à des changements dans le secteur sans abaisser en premier chef la vitesse et passer le secteur en zone 20 ?"

"On n'est pas que des excités, à Givry, les gens s'interrogent de plus en plus. On n'est pas dans la critique systématique mais on demande juste de jouer cartes sur table et de poser les vraies interrogations" précisent enfin Jean Lanni et Jérôme Lyothier, visiblement toujours mobilisés. 

Laurent Guillaumé