Givry

MUSICAVES DE GIVRY 2018 : Une belle opportunité de découvrir Lolomis, objet musical non identifié et intarissable source de vie

MUSICAVES DE GIVRY 2018 : Une belle opportunité de découvrir Lolomis, objet musical non identifié et intarissable source de vie

Quand Philippe Perrousset a briefé info-chalon.com sur ce qu’il avait concocté pour la 21ème édition des Musicaves de Givry, on ne savait même pas que Lolomis existait. Depuis, l’erreur est réparée et il ne se passe plus un jour sans qu’on l’écoute. Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore cet étrange quartet, l’opportunité de le découvrir leur est offerte le vendredi 29 juin, aux Musicaves de Givry. Une date à marquer dans vos agendas.

Quand ce qui se frotte avec insistance le matin contre vos jambes pour avoir du Sheba ® a des oreilles pointues et miaule, vous pouvez, à tous les coups, avancer que vous avez affaire à un chat. Dans le même ordre d’idée, vous conclurez que dès qu’il y a de la harpe et de la flûte traversière, vous êtes bon pour écouter de la musique « classique ». Mais ça, c’est parce que vous ne connaissez pas encore Lolomis.

De prime abord, le quartet de musique acoustique Lolomis réunit toutes les conditions pour être qualifié de formation de « Grande » musique, c’est-à-dire, pour l’immense majorité d’entre nous, de truc chiant, réservé à une élite rôdée depuis son plus jeune âge aux codes et au langage d’un univers souvent feutré, sociologiquement homogène, préoccupé par ce que Pierre Bourdieu appelait "la distinction". Ses membres sont issus du Conservatoire de Strasbourg, où ils se sont rencontrés, et ils jouent d’instruments peu usités de nos jours par les groupes et « artistes » que les radios grand public et les réseaux sociaux promeuvent ad nauseam. Il suffit pourtant d’écouter les compositions de Lolomis pour abonder dans le sens d’un vieil adage, celui selon lequel l’habit ne fait pas le moine. Car la musique de Lolomis n’est ni « chiante » ni ésotérique, encore moins réservée à des happy-few. Elle vous prend aux tripes. Elle explose de joie de vivre (Ecouter ICI). Parfois, elle fait certes place à des d’émotions plus contrastées mais jamais elle ne laisse indifférent.

Et même si vous aurez certainement du mal à comprendre la langue qu’utilise la chanteuse (Romane Claudel-Ferragui), faute de la maîtriser, vous ne passerez certainement pas à côté de ce qu’elle a à vous dire, via ce langage universel qu’est celui de la musique. En outre, ses expressions faciales comme son langage corporel ne laissent guère le doute planer quant aux intentions de la formation dont elle fait office de figure de proue : vous transporter, vous saisir, vous faire bouger, claquer des doigts le cas échéant. Et puis il y a sa voix, à cette chanteuse. Une voix dont vous me direz des nouvelles. Car, franchement, je n’imagine pas un instant que vous passiez à côtés de la chance qui vous est offerte d’entendre ou découvrir Lolomis,  le vendredi 29 juin, aux Musicaves de Givry, au domaine Besson, à partir de 22 h 30.

Samuel Bon

 

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