"Alors M. Sauvadet, avant de venir critiquer les socialistes comme si vous étiez outré par ce scandale, prenez le temps de vous regarder en face"

Une assemblée sans foi ni loi

Qui aurait cru que l'augmentation des indemnités des élus régionaux votée par les socialistes et le PRG aurait fait autant de remous ?

Il faut dire que si une pétition regroupant plus de 20 000 signatures, et que si la presse ne s'était emparée du sujet, sûrement ce scandale serait vite tombé dans les méandres de l'histoire.

Il en faut peu pour attirer les vautours, seulement un corps prêt à être dévoré. On pourrait effectuer cette comparaison avec M. Sauvadet qui vient aujourd'hui se glorifier de s'être opposé à cette mesure. « Nous avons été les seuls à nous opposer à cette augmentation! » argue-t-il sur tous les toits de Bourgogne/Franche-Comté. Et il prône face au scandale financier, tel un bon samaritain, la difficulté économique dans laquelle vivent ses concitoyens régionaux.

En bons hommes moraux, François Sauvadet et ses élus se devraient de reverser l'intégralité de leurs 20% d'augmentation aux personnes nécessiteuses. Il pourrait dès lors se regarder dans la glace, la tâche du devoir accomplie. A moins bien sûr que son apitoiement sur les petites gens ne soit seulement un coup politique. Tout de même pas, vous n’oseriez pas M. Sauvadet ?

François Sauvadet c'est, il ne faut pas l'oublier, un député depuis plus de 22 ans et un ancien ministre de la fonction publique sous Nicolas Sarkozy ; et ce en plus de son poste de président du conseil départemental de Côte d'Or. C'est un homme qui a donc soutenu des gouvernements qui ont tous mené, depuis plusieurs décennies, la France dans la catastrophe économique dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui.

Une politique qui ruine nos agriculteurs, nos jeunes, nos retraités, nos petits patrons et bien d'autres !

Alors M. Sauvadet, avant de venir critiquer les socialistes comme si vous étiez outré par ce scandale, prenez le temps de vous regarder en face. Prenez le temps de vous poser cette unique question : suis-je si différent de Marie-Guite Dufay ?