Opinion de droite

Le soutien de Sébastien Martin à la candidature de Catherine Amiot sur la 3e circonscription de Saône et Loire.... suscite des remous

Le comité de la 3e circonscription n'apprécie pas le soutien du Président du Grand Chalon à la candidature de Catherine Amiot... et il le fait savoir publiquement.

Communiqué de presse du Comité de la 3e circonscription Les Républicains

 

Notre famille politique choisit de soutenir les jeunes identifiés à fort potentiel en faisant preuve d'une douce mansuétude à l'égard de leurs erreurs. Le président du Grand Chalon à la chance de faire partie de ces heureux élus.

 

S'il partage publiquement ses impressions sur la 3ème circonscription nous aurions été plus heureux de l'entendre, par exemple, lors des réunions militantes auxquelles il était invité et n'a jamais participé. Mais cela doit faire partie du processus d'apprentissage.

 

Sa passion tenace pour le parachutage et son mépris des militants nous coûte pourtant à tous depuis longtemps. En 2013 déjà, il a tenté, sans militant et sans légitimité de terrain, de prendre la ville de Chalon-sur-Saône à l'opposition courageusement menée par Gilles Platret. Investi par l'UMP d'alors il avait échoué et rendu l'investiture faute de troupes. Mais tout le monde a posé un voile pudique sur cet échec unique.

 

Conseiller municipal de Chalon-sur-Saône il a récidivé en se présentant cette fois-ci sur le canton de Givry-Buxy (où un candidat de droite était certain de l'emporter) lors des départementales au mépris de gens de valeurs engagés depuis longtemps sur ces communes. Et à nouveau chacun ferma les yeux.

 

Il visait ensuite les législatives sur la 3ème circonscription de Saône-et-Loire. Mais à nouveau impuissant à fédérer il dut y renoncer. Et voici qu'il essaye depuis plusieurs mois de semer la division en inventant, depuis son bureau du Grand Chalon, une candidature à partir de rien, dans le seul but de briser le rassemblement qui s'opère. Il ne veut plus gagner, il veut faire perdre.

 

C'est la limite de la méthode pédagogique mise en place par notre mouvement. Elle nécessite de ne pas se tromper sur les jeunes choisis.

 

Que la jalousie l'habite nous l'entendons. C'est même compréhensible pour un jeune élu qui se découvre. Mais nous déplorons qu'il mène campagne par volonté de nuire et sème la division partout où il passe.  Fébrile il menace même des élus de sa majorité pour qu'ils ne se rendent pas, par exemple, au rassemblement du Breuil.

 

Néanmoins, nous sommes admiratifs de la somme d'efforts qu'il déploie pour salir l'action de bénévoles engagés sur un territoire qu'il connaît à peine. Enfin sa constance force le respect. Dommage qu'elle s'exprime uniquement dans le sens des manœuvres d'appareils. nous sommes prêts à l'aider. A presque 40 ans il n'est pas trop tard pour apprendre. Dans l'esprit de rassemblement qui a toujours été le nôtre, s'il souhaite même participer à une réunion de la 3ème circonscription comme nous ne l'y avons jamais vu nous lui proposons de le covoiturer depuis Chalon-sur-Saône.

 

Nous ne connaissons que le rassemblement par le travail de terrain. Loin des petites manœuvres d'appareils, d'où qu'elles s'expriment. Pour que notre état d'esprit soit clair nous reprenons d'ailleurs les mots du président de notre fédération, Gilles Platret, qui en 2013 déclarait alors que ce même monsieur essayait de l'écarter en se prévalant d'une investiture parisienne : « La décision de l'UMP ? Il aurait fallu y voir un ordre de repli ? Et rentrer chez nous à la fin du mandat ? Mais qui pourrait parmi nous sérieusement penser que nous allions rentrer après tant d'efforts personnels et tant de jalons posés pour l'avenir ? On va continuer avec force et vigueur. On va se battre. ».

 

Nous avons déjà exprimé clairement notre préférence pour les échéances à venir. Nous poursuivrons dans cette voie. Nous continuerons à bâtir des propositions politiques cohérentes avec les habitants et à préparer la primaire de novembre pour qu'elle se déroule dans d'excellentes conditions sur la circonscription et que sa réussite crée les conditions de la victoire à la présidentielle.

 

Et notre seul adversaire politique, en juin prochain, ce sera le candidat du Parti Socialiste et député sortant, Philippe Baumel.