Opinion de droite

Sophie Montel (FN) dénonce "l'hypocrisie des socialistes régionaux"

Communiqué de presse

 

Lors de la commission permanente du 30 septembre, un dossier a été soumis aux élus régionaux proposant un financement exceptionnel et bienvenu de 10.000 € au comité d’entreprise d’Alstom, afin de participer au coût de l’affrètement d’un TGV leur ayant permis d’aller manifester leur colère à Paris, le 27 septembre dernier.

Cette colère est légitime, mais encore faut-il diriger cette colère vers ceux qui sont réellement responsables de la situation. Et surtout, il ne faut pas ne pas se laisser abuser par les tentatives désespérées de politiciens cyniques en quête de voix.

Mme Dufay, puisque c’est d’elle dont il s’agit ici, fait montre d’un culot proprement scandaleux en faisant voter ce financement comme si de rien n’était. Après tout, ne soutient-elle pas Emmanuel Macron ? N’est-ce pas elle qui le trouve particulièrement « intéressant » ? Or, n’est-ce pas le même Emmanuel Macron qui, au moment du rachat de la branche énergie d’Alstom par General Electric, avait assuré qu’il n’y aurait aucun licenciement chez Alstom (énergie/transports), et surtout pas à Belfort ?

Malheureusement la vérité c’est qu’Emmanuel Macron a menti. Emmanuel Macron a refusé l’intervention de l'État par idéologie, par bêtise et a vendu cet accord désastreux aux salariés d'Alstom par le mensonge et la duperie. Mme Dufay, et les élus socialistes qui soutiennent ce gouvernement sont tout autant responsables et complices.

Ces Alsthommes, trahis par Macron, sont les frères des trahis de Florange et Hayange, ce sont les frères des Goodyear, des Gad, des Alcatel-Lucent, des Mory-Ducros et de tous les oubliés et les abandonnés de la droite puis de la gauche. Ce sont nos frères à nous, patriotes du Front national, nous à qui les ouvriers accordent désormais plus de 50% des voix dès le 1er tour de chaque élection.

Car ces ouvriers vivent, contrairement aux élites qui nous gouvernent, les conséquences de la mondialisation sauvage et incontrôlée qui leur a été imposée depuis des années au nom des règles européennes et au bénéfice exclusif de quelques-uns. Le clivage politique est désormais clair, c’est celui entre les mondialistes, les immigrationnistes, bref les élites gagnantes de la mondialisation représentée par le système LRPS, et de l’autre côté, avec les patriotes du Front national, les oubliés, les laissés-pour-compte, les petits et les sans-grades.