Opinion de droite

Pour le maire de Chalon sur Saône, "Un durcissement pénal est nécessaire pour seconder la Police"

Pour le maire de Chalon sur Saône, "Un durcissement pénal est nécessaire pour seconder la Police"

Communiqué de presse

 

Gilles Platret, Maire de Chalon-sur-Saône, a reçu ce mardi une délégation de policiers de Chalon-sur-Saône.

Après les avoir rejoints devant la sous-préfecture où ils s'étaient rassemblés à la mi-journée, il a échangé avec eux à l'Hôtel de Ville sur les conditions d'exercice particulièrement difficiles de leur mission au service de la sécurité publique.

 
Les moyens matériels font cruellement défaut. Les moyens humains ne sont pas suffisants. Qui plus est, l'esprit public est dégradé, les refus d'obtempérer explosent en nombre et les provocations quotidiennes sont de plus en plus violentes de la part de malfrats qui se sentent impunis.


Les policiers continuent de croire à leur mission, mais ils sont fatigués moralement.

 
Gilles Platret leur a redit à quel point il partageait leurs préoccupations et ce d'autant plus qu'il a fait, avec la majorité municipale, une priorité de la sécurité publique.


Mais il faut aller plus loin et s'attaquer à la source de tous les maux : rétablir l'autorité publique en rendant la loi vraiment coercitive, en permettant que la loi punisse réellement les fautifs.


Comment ? En réarmant pénalement la France par le rétablissement des peines-plancher hélas supprimées par l'actuel Gouvernement. En s'attaquant frontalement à la récidive. En considérant qu'en matière de crimes et délits, un fautif de 16 ans doit être considéré comme un individu majeur.

 
Voilà quelques pistes -il en existe encore beaucoup d'autres- qui devront participer de la nouvelle politique pénale à mettre en place après les élections présidentielle et législatives de l'année prochaine. 

C'est à cette condition seulement que nos policiers pourront, sur le terrain, être craints et respectés pour assurer, comme il est plus que jamais nécessaire, leur mission de protection de nos libertés.