Chalon sur Saône

MUNICIPALES - " Choisir « Chaque jour, Chalon ! », c’est choisir l’équilibre, la pondération, la volonté, le compromis mais jamais la compromission, l’adhésion et jamais la soumission"

MUNICIPALES - " Choisir « Chaque jour, Chalon ! », c’est choisir l’équilibre, la pondération, la volonté, le compromis mais jamais la compromission, l’adhésion et jamais la soumission"

5 questions ont été adressées à chacune des têtes de liste. Liberté à eux de répondre avec l'espace qu'il souhaite. Isabelle Dechaume, tête de liste de Chaque Jour Chalon répond aux questions d'info-chalon.com.

Quel est votre état d’esprit à moins d’une semaine du premier tour ?

Une campagne, c’est un temps privilégié où les possibilités d’échanges et de rencontres sont décuplées. Nous avons mis en ligne notre programme dès le 21 décembre dernier car il m’était impossible de me présenter aux chalonnaises et aux chalonnais sans un socle fort de propositions. 

Nous avons imaginé un projet cohérent et ambitieux où tout est lié, et non une juxtaposition de mesures qui émergeraient à la suite de consultations recueillies au fil de l’eau et des rues piétonnes. Cependant, le fruit de cette réflexion, issue de rencontres nombreuses, ne pouvait être intangible. Bien au contraire.

Aussi, avec mes 42 coéquipiers, nous nous étions engagés à aller au-devant des chalonnaises et des chalonnais car nous souhaitions qu’ils puissent l’amender et/ou le compléter. Et c’est ce qu’ils ont fait, à l’occasion des réunions publiques, du porte-à-porte, des marchés ou bien encore des temps de rencontres conviviaux organisés à notre permanence ou de discussions en tête-à-tête. 

Nous avons donc le sentiment d’avoir respecté notre engagement. Nous avons appliqué la méthode de « Chaque jour, Chalon ! » : la concertation, la synthèse, l’expérimentation et l’évaluation. Nous avons fait œuvre de pédagogie et d’écoute. Je suis donc sereine, heureuse de tout le travail accompli par l’équipe.

Que dites-vous à celles et ceux encore indécis sur leur choix ? 

Tout d’abord, que d’aller voter participe de la liberté d’expression. Qu’il faut donc en user, voire en abuser.

Ensuite, qu’ils peuvent consulter notre programme en ligne (chaquejourchalon.fr), se plonger dans sa version papier distribuée dans les boites aux lettres la semaine dernière, ou bien encore qu’ils peuvent découvrir les membres de notre équipe grâce à notre chaine Youtube. « Chaque jour, Chalon », c’est un projet, une équipe, une méthode. Nous l’avons décliné depuis plusieurs mois et la sincérité de nos engagements est notre meilleur atout.

Puis, leur dire que nous sommes clairs sur les valeurs qui nous rassemblent : la liberté, le travail, le mérite, la solidarité et l’équité de traitement. Nous souhaitons une ville où personne ne sera oublié, ni méprisé en raison de son origine culturelle, cultuelle ou de ses choix de vie. 

Enfin, nous revendiquons le fait de n’avoir aucune étiquette politique, tout simplement parce que cela correspond à la réalité de notre équipe. Certes, je suis centriste, et je l’assume, mais mes coéquipiers ont d’autres sensibilités ou appartenances. Il aurait été très artificiel, voire malhonnête, de plaquer une couleur politique sur notre liste. Et je souhaite que nous restions libres de toute famille politique nationale : Chalon ne doit plus jamais avoir vocation à répondre à une demande partisane en se transformant en terrain d’expérimentation d’une commande parisienne.

On vous considère comme l’incarnation des déçus des choix politiques faits par Gilles Platret. Que répondez-vous ? 

Ce n’est pas ce qui semble plaire aux gens que je rencontre. J’ai surtout fait des choix et je les ai assumés. Et depuis 2015, date à laquelle j’ai refusé de plier et de voter l’arrêt des menus de substitution, j’ai plutôt la réputation d’être une élue qui fait des choix, qui en assume les conséquences.

Mais je n’en tire pas gloire : faire de la politique, c’est avant tout choisir. Dire « qu’on n’a pas le choix » quand on est élu, est impensable. Si les élus n’ont pas le choix, alors qui a le choix ? 

Et cinq ans plus tard, je continue de choisir : j’ai choisi de porter un projet pour Chalon et j’ai choisi de le porter avec 42 coéquipiers issus de parcours professionnels, associatifs, militants et personnels, très différents. J’ai choisi ces différences qui sont de formidables richesses.

Avec mes coéquipiers, nous ne sommes pas un choix par défaut. Bien au contraire. Choisir « Chaque jour, Chalon ! », c’est choisir l’équilibre, la pondération, la volonté, le compromis mais jamais la compromission, l’adhésion et jamais la soumission.

Vous êtes conseillère départementale et conseillère régionale, un engagement de votre côté pour les futures élections après les municipales ? 

Je sais exactement ce que je ferai. Mais je réserve la primeur de l’annonce aux collègues de ces deux assemblées tant par respect des institutions que par considération pour ceux-ci.

Et si la question est de savoir si je me présenterai aux sénatoriales, la réponse est très clairement non.

Quels sont selon vous les thèmes sur lesquels Chalon sur Saône doit fixer une priorité pour son devenir ? 

Tout est lié. Ce qui soustent notre projet, c’est le développement durable. Le défi sera de trouver le juste équilibre dans le déploiement de notre programme pour que les chalonnaises et les chalonnais, quelque que soit leur âge, leur situation professionnelle ou sociale ou bien encore leur quartier, ne se sentent pas lésés ou délaissés ; dégager une priorité, c’est déjà donner le sentiment d’en laisser certains de côté au bénéfice d’autres. Il faut sortir de cette façon de fonctionner. Nous avancerons ensemble, en rendant compte aux habitants, régulièrement des avancées du projet. C’est par les explications et la pédagogie que nous gommerons la réalité d’une iniquité de traitement et que nous retrouverons le chemin d’un vivre ensemble vertueux et apaisé. 

Notre priorité à « Chaque jour, Chalon ! », une équipe, un projet, une méthode !