Opinion

Un monde nouveau ... pour le Président des Ambassadeurs de la Jeunesse

L'élection présidentielle qui vient de se terminer aux États-Unis marque ce que je clame depuis 1 an : notre génération est au début d'un nouveau monde. 
 
Ce nouveau monde, il est marqué par la croissance du populisme, bien au-delà de l'Europe. Il traverse tous les continents. Ce nouveau monde, il est marqué par des crises sociales et économiques, qui débouchent sur les crises politiques.
 
Nous avons connu 2003, et l'intervention en Irak, dont la candidate Mme Clinton, je tiens à le rappeler, était une fervente militante de cette invasion, si j'ose dire. L'année 2001 et l'année  2003, ce sont les deux années de l'entrée dans le XXIème siècle, dont le symbole jusqu'à présent n'est autre que la violence. Une entrée dans la violence, mais pour quelle issue ?
 
L'objectif de notre génération est de provoquer un destin meilleur et un destin de paix. Tout repose donc sur l'avenir que nous voulons et qui dépend de nous. Notre histoire, nous la faisons, nous l'inventons. Nous n'avons pas le droit de nous prosterner devant le passé. 
 
Le sort des Américains, ils l'ont eux-mêmes choisi. C'est une démocratie, encadrée par une Constiution. Mais cette élection concerne la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne... Elle concerne tout le monde. Là où Mme Clinton prônait ouvertement un affrontement direct avec la Russie, Mr Trump a milité pour un repli de l'Amerique. S'il pouvait respecter au moins cet engagement de campagne pour nous épargner une "guerre Froide II" vers laquelle on se profile pas à pas. 
 
Non, Donald Trump ne va pas dicter le monde, il ne va pas perpétrer des massacres, il ne va pas imposer un régime totalitaire. Devons-nous rappeler que les USA ont connu Bush fils, pas le plus exemplaire de tous ? 
 
Notre rôle à présent, est d'assurer un tournant diploamtique stable, serein, mais puissant et déterminé, fait de bons choix et de bonnes stratégies. 
 
Luttons partout sur nos territoires contre le populisme, contre la démagogie et rapprochons nous des volontés des populations, de leurs attentes. La technocratie mondiale est terminée, et si nous ne le comprenons pas, demain nous aurons en face de nous, partout, le résultat de ce qu'on voit en Hongrie, en Autriche et à présent aux États-Unis. Et avec de tels résultats, quelle diplomatie dans la monde ? Que restera-t-il des relations internationales ?
 
Que tout le monde se responsabilise, au nom de l'histoire, au nom de de l'avenir. 
 
Le monde nouveau auquel on aspire doit être le monde de l'espérance. 
 
Alexandre NEGRUS
Président des Ambassadeurs de la Jeunesse