Opinion

CRISE DES BUS - « Non, Monsieur MARTIN, tout n’est pas réglé ! »

Communiqué de presse

 

TRANSPORTS COLLECTIFS DE L’AGGLOMERATION CHALONNAISE

COMMUNIQUE DU COMITE DES USAGERS,

mars 2017

« Non, Monsieur MARTIN, tout n’est pas réglé ! »

 

Contrairement aux affirmations de Monsieur Sébastien MARTIN, Président du Grand Chalon, lors du dernier Conseil Communautaire de février, tout n’est pas réglé en matière de transport collectif sur l’agglomération chalonnaise.

Le comité des usagers, composé de représentants des communes de la 1ère couronne chalonnaise, constate les dysfonctionnements qui perdurent et propose des solutions, transmises au nouveau directeur de la STAC le 6 mars. Le Comité a repris RDV le 2 mai, après que la STAC ait rencontré Mrs MERMET et MARTIN.

 

Chatenoy-le-Royal (ligne 4)

Une navette, en correspondance avec la ligne 4, a récemment été mise en place sur les quartiers du Tillet, Treffort, Cruzille, Castors, Corvée. Cette navette - sans réservation préalable - constitue une très légère avancée, mais reste insatisfaisante :

  • Cadencement très insuffisant (seulement 2 allers-retours dans la journée) et horaires inadaptés aux besoins de la population. Pas de navette le samedi. Pourquoi ?
  • Système trop complexe à de multiples égards, mis en place, une nouvelle fois, sans concertation, ni information des usagers.

Résultat prévisible : cette navette est boudée par les Chatenoyens !

Le Comité propose d’en revenir à la desserte des quartiers abandonnés par la ligne 4 (ligne directe), mais avec des trajets différents et en alternance en fin de ligne ; ceci avec le souci de ne pas remettre en cause la desserte des nouveaux arrêts Amaltides et Condorcet. La STAC fait valoir la complexité de la proposition. Le Comité propose alors, à defaut, une pérennisation horaire de la navette, pendant une durée d'au moins 6 mois, accompagnée d’une information en direction des usagers.

 

Saint Rémy, Lux et Sevrey (ligne 2)

Bien que des navettes régulières aient été instaurées au bout d’un an de lutte, et qu’elles apportent un progrès par rapport à la situation antérieure, on constate que :

  • Les retours s’avèrent compliqués (peu de lisibilité quant aux horaires). Les usagers se retrouvent parfois contraints d’attendre la navette de 45 mn à 1h30.
  • Les patients du CHS de Sevrey se sont « déshabitués » du bus et n’y reviennent que très progressivement, avec appréhension, d'autant que le trajet CHS – Chalon-centre n’est plus direct, et que la correspondance est souvent longue à attendre.
  • La Zone ACTISUD est insuffisamment desservie, ce qui est un frein à l’emploi pour les personnes les plus en difficulté.

 

Le Comité demande le rétablissement de lignes directes de la couronne vers le centre-ville. La STAC reconnaît d'ailleurs que cette ligne est bien fréquentée.

 

 

Saint Marcel (ligne 5)

 

Une desserte du quartier des Chavannes est enfin de nouveau mise en place sur la ligne 5. Cependant, tous les engagements n’ont pas été tenus, et des difficultés subsistent.

  • Un arrêt promis au square Chabas (correspondance avec le pôle Colombière-République) n’a pas vu le jour, alors que la ligne 5 a perdu 4 arrêts entre Les Chavannes et la gare.
  • La correspondance Ligne 5 - Ligne 3 n’est pas toujours efficiente, notamment en heures creuses sur le trajet Chalon - Saint Marcel : les temps d’attente sont beaucoup trop longs (entre 17 et 57 minutes) et la station de bus n’est pas adaptée (pas de banc, pas d’abri).

Ne pouvant plus se rendre en ville comme avant, certains seniors demandent « un système de navettes pour relier Chalon » (JSL du 25 janvier). La ligne 5 semble donc beaucoup moins attractive, d’autant que certains usagers San Marciaux doivent d’abord réserver un TAD pour rejoindre le bus régulier.

…..

Le Comité remercie le nouveau directeur de la STAC de l'avoir reçu avec attention.

Il demande une meilleure information des usagers sur les modifications récentes des lignes.

Il déplore une nouvelle fois la réorganisation du réseau de bus imposée par le Grand Chalon en janvier 2016. Les élus doivent entendre les usagers qui ne sont pas satisfaits. En ces temps de COP 21 et de vignette Crit’Air, il est fort dommage que la collectivité ne nous encourage pas à préférer les transports en commun.

Nous invitons des usagers d’autres communes à nous rejoindre ; nous pourrons ainsi faire remonter au Grand Chalon et à la STAC les problèmes rencontrés sur les autres lignes.