Opinion

«Il ne faudrait pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages», juge Rémy Rebeyrotte

Le Député de Saône et Loire pointe la responsabilité de la Croix Rouge sur Mardor.

Communiqué :


«Il ne faudrait pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages»
Michel Audiard me pardonnera pour cet emprunt, mais la Croix Rouge ne devrait pas prendre son personnel de Mardor et les élus du Couchois pour des perdreaux de l'année.
Nous savons tous que les travaux du Village Répit Familles à Mardor, suite au départ du centre de rééducation fonctionnelle, ne pourront commencer avant le départ des derniers patients. Mais nous savons tous aussi qu'avant de commencer de tels travaux, il faut déjà préparer les travaux en question, finaliser le projet et son financement. Or, aujourd'hui, nous sommes très loin du compte. Il manque 3 millions d'euros dans le tour de table financier et le projet n'est toujours pas finalisé. Et la Croix Rouge vient de perdre un an dans la conduite du projet qui est pourtant l'une des trois conditions suspensives du Comité régional d'organisation sanitaire et de l'Agence Régionale de Santé au transfert d'activité de Mardor à Chalon.
Les 2 autres conditions, un plan social de qualité et des lits supplémentaires de soin de suite et de réadaptation à Autun, ne sont d'ailleurs pas non plus finalisées. Mais, qu'on se le dise, quitte à faire de la procédure, il ne faudrait pas prendre le personnel de Mardor et les élus du Couchois pour des canards sauvages; ils ne laisseront rien passer. A bon entendeur !


Rémy REBEYROTTE
Député de Saône-et-Loire