Opinion

La Confédération Paysanne de Saône et Loire rend hommage à Jérôme Laronze

Un an après le tragique décès de Jérôme Laronze, la justice n’a toujours pas apporté de clarifications sur les circonstances de ce drame. Les services de l’État connaissaient la situation de Jérôme, mais plutôt qu’une médiation, c’est l’escalade de la viol ence qui a été choisie.

La Confédération Paysanne condamne les tentatives d’évitement des pouvoirs publics, peu désireux de se remettre en question. L’enquête diligentée n’apporte aucune réponse convenable à toutes nos questions. C’est pourquoi la Confédé ration Paysanne, aux côtés de la famille de Jérôme, a fait la demande de constitution de partie civile.

Quotidiennement, les paysans sont contrôlés, contraints à toutes sortes de normes conformées au modèle agro - industriel et d’obligations administratives peu compatibles avec une charge de travail toujours grandissante. Dans le même temps, éclatent des scandales sanitaires dans l’industrie agroalimentaire censée être contrôlée par les mêmes pouvoirs publics.

 

Loin d'être un fait divers, la mort de Jérôme i ncarne les failles d'un système et d'une agriculture en passe de se déshumaniser. La Confédération Paysanne exige le respect des paysan - ne - s, et de leur travail, la possibilité d’être assisté par des collègues lors des contrôles, la justice et l’équité dan s toutes ces procédures.

 

La Confédération Paysanne s’associe à la famille et à tous les amis de Jérôme, et reste plus que jamais scandalisée par ce drame que le temps ne pourra jamais minimiser. La Confédération Paysanne ne renoncera pas à ce que toute la lumière soit faite sur la mort de Jérôme. Ensemble, le 20 mai, nous serons à Trivy sur la ferme pour rappeler notre détermination.