Opinion

Rémy Rebeyrotte, député de Saône et Loire, salue une «accélération formidable» des travaux pour la RCEA

Communiqué :


On l’espérait depuis longtemps, le gouvernement et les collectivités territoriales l’ont fait.
Au rythme actuel des travaux de la mise en deux fois deux voies de la route Centre Europe Atlantique (RCEA) en Saône-et-Loire, ceux-ci n’auraient pas été achevés avant 2030 voire 2040.
Or, nous le savons trop bien : la RCEA a été renommée par la presse nationale « la route de la mort » puisque sur les cinq dernières années, on a dénombré 65 accidents corporels graves dont 28 tués sur cet axe. Il était donc temps d’agir et d’accélérer fortement les travaux.
La ministre des Transports, Madame Elisabeth Borne, est venue le 11 janvier dernier à Bourbon Lancy pour visiter les travaux en cours et surtout solliciter les collectivités territoriales (Région, Département et Communauté urbaine Le Creusot Montceau) pour boucler un nouveau tour de table financier et accélérer les travaux d’achèvement.
Dix mois plus tard, délibérations prises, le tour de table est officiellement bouclé et la convention liant les parties, signée à Charolles aujourd’hui même. De mémoire de Préfets, on n’a jamais vu ça ! L’Etat va réinvestir dès 2019, 202 millions d’euros, la Région 58 millions d’euros, le Département 58 millions d’euros et la communauté urbaine Le Creusot Montceau, 10 millions d’euros, pour un achèvement de la mise en deux fois deux voies au plus tard en 2024, et si possible fin 2023 pour 95% du programme.
Rappelons qu’aux côtés des enjeux majeurs de sécurité, ces travaux représentent également d’importants marchés pour les entreprises régionales de travaux publics et pour l’emploi local. Ils confortent par ailleurs l’attractivité économique des territoires traversés.
Enfin, une telle accélération des travaux de la RCEA n’aurait pas été possible si le Président Emmanuel Macron ne s’était pas engagé à sortir d’une politique d’infrastructure qui consistait jusqu’ici à annoncer en permanence de nouveaux projets sans boucler le financement des projets en cours. Le Président a souhaité en finir avec les « serpents de mer » et mettre enfin les moyens sur les projets jugés particulièrement urgents et concrètement réalisables. Parallèlement, il a rappelé récemment que l’entretien et la maintenance des infrastructures existantes devaient redevenir une priorité.

Rémy REBEYROTTE
Député de Saône-et-Loire