Opinion

TRAVAUX PLACE DE GAULLE - Collectif Chalonnais pour un Urbanisme Responsable - Toujours mobilisé !

Communiqué de presse

 

Le Tribunal Administratif de Dijon par son jugement en date du 6 novembre 2018 a rejeté notre requête en autre parce qu’il considère que les trois requérantes, habitantes du Centre Ville mais non riveraines, n’avaient pas intérêt à agir. Il a rejeté également les conclusions de la commune de Chalon-sur-Saône et de la société SOMABI visant à demander des sanctions financières aux trois requérantes (article L. 761-1 du code de justice administrative). C’est la preuve que le Tribunal Administratif a porté attention au contenu de notre travail et que notre demande n’était pas abusive. 

Nous prenons acte de la décision de la justice. Nous réfléchissons aux possibilités qui nous sont offertes pour continuer à nous battre. Face à nous, simples citoyens sans avocat, nous avons les représentants d’un promoteur immobilier puissant ainsi que ceux de la Ville payés par l’argent des contribuables. Contribuables qui sont loin d’être tous favorables à ce projet de construction d’un bâtiment sur la Place de Gaulle. Rappelons que plus de 3000 personnes ont signé une pétition contre ce projet.

Rappelons aussi que « le respect du droit » que revendique aujourd’hui notre maire ne tient parfois qu’à un fil : le permis de construire du projet de la Place de Gaulle a été délivré le 27 juillet 2016, soit un jour, un seul jour, avant l’adoption du nouveau Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) le 28 juillet 2016. Or ce nouveau plan classe la place De Gaulle dans une zone inondable à fort risque d’inondation où les constructions recevant beaucoup de public, comme un centre commercial, sont interdits pour cause de sécurité publique. Autrement dit, dès le 29 juillet, aucun permis ne pouvait être délivré pour la construction du bâtiment commercial à cet endroit. 

 

Les actions juridiques sont une chose, les actions citoyennes en sont une autre. Notre collectif reste très présent sur le terrain. Cette déconvenue juridique ne fait que renforcer notre mobilisation. Dès le samedi 17 novembre de 14 à 16 heures, nous serons Place de Gaulle (sous le panneau du permis de construire que nous contestons). 

Et nous serons constructifs !

En effet, aux côtés du Collectif Clic-Clac, nous avons co-animé le 6 octobre des ateliers participatifs intitulés « De Gaulle, et après ? ». 25 personnes de la société civile ont répondu à cette invitation et ont mis en commun leurs idées autour de trois tables rondes qui ont permis d’imaginer trois rêves urbains pour la Place et son environnement. Ces propositions riches, inventives et non exclusives ont fait l’objet d’une synthèse qui sera exposée et restituée par les acteurs de ces ateliers et les membres des deux collectifs organisateurs des rencontres d’octobre.