Politique de droite

ELECTION LEGISLATIVE (3e CIRCONSCRIPTION) : "Je ne compte pas être élu ou perdre en fonction d'une vague !"

ELECTION LEGISLATIVE (3e CIRCONSCRIPTION) : "Je ne compte pas être élu ou perdre en fonction d'une vague !"

Charles Landre, candidat déclaré aux élections législatives du mois de juin prochain organisait sa première réunion sur la Côte Chalonnaise. L'occasion de s'entourer d'un certain nombre de soutiens politiques et pas des moindres.

Devant une petite centaine de personnes, Charles Landre, candidat divers droite sur la 3e circonscription de Saône et Loire, qui englobe le canton de Giyvr, réalisait sa première sortie politique sur la Côte Chalonnaise, avec une réunion qui finalement s'est tenue à Mellecey. Une réunion en présence de Marie Mercier, Sénateur-maire de Châtenoy le Royal et 1ere Vice-Présidente du Grand Chalon, Vincent Bergeret - conseiller départemental de Saône et Loire et délégué LR de la 5e circonscription, Amelle Chouit - Conseillère départementale et adjointe au maire de Chalon sur Saône ou encore Marie-Claude Jarrot - Maire de Montceau les Mines et Présidente de l'Association des maires de Saône et Loire, Olivier Grosjean - maire de Dracy le Fort, Christophe Hannecart - maire de Saint Martin sous Montaigu, Christian Wagener..  pour ne citer que ceux-là. 

"Une démarche de rassemblement qui porte ses fruits"

Les uns et les autres ont rappelé l'importance de "rassemblement" dans l'action de Charles Landre, après l'épisode malencontreux de l'investiture "précipitée" de Catherine Amiot. Plusieurs mots de soutien ont été adressés à l'ancienne candidate investie par le parti LR sur la circonscription, afin de souligner "son courage dans la prise de décision de retrait" a notamment précisé Marie-Claude Jarrot. "Au fil du temps, le cercle des soutiens s'est agrandi et on n'a pas à regretter notre soutien à Charles" a rajouté Christian Wagner, l'un des premiers élus du secteur à être monté au créneau. Marie-Claude Jarrot a souligné "un jeune homme de conviction, travailleur et pugnace. C'est déterminant à l'Assemblée Nationale" avant de s'en prendre à celles et ceux qui ont procédé au découpage de la 3e circonscription de Saône et Loire. 

"Il se présente face à un frondeur ou un opportuniste"

Sans jamais le citer, Marie-Claude Jarrot s'en est pris au bilan de Philippe Baumel, député sortant de la circonscription, "il ne sait plus en quelle eau trouble naviguer. On l'entend peu celui qui se présente comme un frondeur ou un opportuniste. A la Communauté, on ne l'entend jamais à part faire de la politique politicienne. Ce n'est pas ce que veulent les concitoyens. Ils veulent de la transparence, de la vérité, des actes et des engagements". 

"Sincérité et simplicité, c'est ce à quoi les gens adhérent" a rajouté Marie Mercier, soulignant le soutien également de Jean-Paul Emorine, dans la démarche de Charles Landre, avant de céder la parole à Brigitte Jessaume, qui s'est lançée dans le grand bain. 

"Je ne compte pas être élu ou battu en fonction d'une vague !"

A celles et ceux qui critiquent le timing porté par Charles Landre, considérant que "c'est trop tôt", il les renvoie dans les cordes, leur reprochant leurs décisions en fonction de telle ou telle vague. "Pourquoi maintenant ? Je veux qu'on se connaisse, je ne compte pas être élu ou battu en fonction d'une vague. Et ceux qui l'attendent peuvent l'attendre longtemps ! Ma valeur, c'est celle du travail et du rassemblement. 

Toutes les grandes thématiques ont été passées en revue par le candidat aux législatives, avant de pointer du doigt sur le dossier de la laïcité " ces élus locaux qui interprètent. C'est à l'Etat de fixer le cadre pas aux communes !" ou les "inégalités territoriales" entre police nationale et municipale. Sur le dossier des intercommunalités, là aussi, le candidat à l'assemblée nationale s'est voulu remonter sur la manière dont les choses sont gérées, "je vois le mouvement qui s'engage avec des collectivités toujours plus grandes avec le rêve d'une élection à la proportionnelle". "Sur les départements ruraux, il faut un développement adapté  et qui mette fin à la vision démographique pour l'action publique". 

"Il y a urgence à ce que nous construisions autre chose !"

Charles Landre a profité de la soirée pour mettre en garde face au risque d'une victoire des extrêmes."Si on poursuit avec les mêmes méthodes, on va tout droit à l'abstention et à des votes qui vont diviser le pays. Juste après les élections municipales de 2014, il y a eu de grands espoirs et aujourd'hui où en sommes-nous ? Les électeurs ne croient plus en la sincérité de l'engagement politique. Il faut que nous portions un message de travail, de proximité et qui s'inscrive dans le cadre républicain, alors que trop d'élus courent après des voix. Il nous faut de la cohérence. Je vais prendre des coups mais je sais en donner et je n'ai pas commencé !". Un petit message subliminal adressé à ceux qui voient d'un mauvais oeil sa candidature... et bien sûr au sein de sa famille politique. 

Laurent Guillaumé