Politique

LEGISLATIVES - Courtois, Sirugue, Baumel loin derrière en ce 1er tour

LEGISLATIVES - Courtois, Sirugue, Baumel loin derrière en ce 1er tour

Les ténors politiques départementaux ont tous été submergés par les candidats Macron en Saône et Loire.

Rien n'a résisté aux candidats Macron. Sur le Mâconnais, alors que le candidat Jean-Patrick Courtois, maire de Mâcon était pressenti pour s'installer en tête, c'est finalement le candidat d'En Marche, Benjamin Dirx, qui s'installe loin devant avec quasiment le double en terme de score au soir du 1er tour. La candidate PS, Catherine N'Daye est balayée au point de se retrouver à la 5e place du classement derrière la candidate de France Insoumise.

Sur la 5e circonscription de Saône et Loire, Christophe Sirugue qui n'avait pas souhaité rejoindre comme nombre d'anciens socialistes les rangs d'Emmanuel Macron, afin de rester fidèle à ses valeurs, s'est retrouvé lui aussi submergé par Raphaël Gauvain, qui a su profiter de l'étiquette Macron. Gilles Platret se qualifie difficilement pour le 2e tour. 

Sur la 3e circonscription, les feux sont au vert pour le maire d'Autun, qui a rejoint les rangs d'En Marche. Rémy Rebeyrotte pointe loin devant. Derrière lui, alors que 93 % des bulletins ont été dépouillés, c'est finalement Charles Landre qui pourrait s'adjuger la deuxième place devant Philippe Baumel, en retard de quelques 400 voix. Le FN qui pointait à la 2e place est finalement relégué à 4e place. 

Sur la 4e circonscription de Saône et Loire, Catherine Gabrelle pour En Marche s'adjuge loin la première place avec près de 24 % alors que 90 % des bulletins ont été dépouillés. Cécile Untermaier, la député sortante réussit à passer entre les mailles du filet et totalise 18,59 % alors que 10 % des bulletins sont encore à dépouiller. Maxime Thiébaut, candidat FN, longtemps placé en 2e place se place en troisième avec 16,84 % pour le moment. Stéphane Gros, candidat LR aura réussi son pari en devançant Eric Michoux très largement. Le téléphone des uns et des autres risquant de sonner puisque l'addition des scores de l'un et de l'autre aurait pu permettre une qualification au 2e tour si on se contente d'une addition quelque peu arbitraire.