Saint-Marcel

La voie douce reliant Saint-Marcel à Oslon inaugurée

La voie douce reliant Saint-Marcel à Oslon inaugurée

La voie douce reliant Saint-Marcel à Oslon, que l’on peut emprunter depuis la fin du mois de juin dernier, a été officiellement inaugurée samedi.

Cette voie douce, le maire d’Oslon (Yvan Noël) l’attendait. Après des années de demandes restées sans réponse auprès de la commune de Saint-Marcel, il a finalement trouvé un interlocuteur qu’i l’a écouté – son homologue de Saint-Marcel (Raymond Burdin) l’a écouté – et obtenu qu’une piste mixte (pour piétons et cyclistes) relie Saint-Marcel à Oslon.

Pourquoi y tenait-il ? En raison d’accidents mortels et, donc, de la dangerosité de la route départementale longée par cette voie douce. Tout n’est pas parfait, encore, selon lui – il manque de la signalétique horizontale – mais c’est pour lui « une première étape, qu’il faut continuer ».

(à g., le président du Grand Chalon, Sébastien Martin ; à d., le maire d'Oslon, Yvan Noël)

Pour « continuer le combat » contre la dangerosité de cette route, il semble pouvoir compter sur la Grand Chalon qui, aux côtés de Saint-Marcel et de celui qui était député à l’époque (Christophe Sirugue), a financé les travaux de cette voie longue*, si l’on prend l’impasse d’Oslon qu’elle prolonge, de 880 mètres.  En effet, après avoir souligné qu’il s’agissait d’ « un bel exemple de la plus-value que peut apporter l’intercommunalité » en favorisant dialogues entre élus et en apportant ingénierie technique et soutien financier, le président du Grand Chalon (Sébastien Martin), présent à l’inauguration, a rappelé l’implication de la communauté d’agglomération dans le développement des voies douces, « pour avoir des espaces sécurisés ».

Samuel Bon

*Les travaux ont coûté au total 97 000 euros. La commune de Saint-Marcel les a financés à hauteur de 56 000 euros. Celle d’Olson, elle, a mis 5 000 euros sur la table. Le Grand Chalon est lui intervenu au titre du PDU (plan de déplacement urbain), avec une enveloppe de 16 000 euros. Par le biais de la dotation d’action parlementaire de l’Assemblée Nationale (ce que l’on appelle la « réserve parlementaire »), Christophe Sirugue, alors député de la 5ème circonscription, a octroyé un montant de 20 000 euros.