Saint-Rémy

Une partie du plafond tombe en plein cours... à l'école Lucie Aubrac !

Une partie du plafond tombe en plein cours... à l'école Lucie Aubrac !

Florence Plissonnier, maire de Saint Rémy a procédé à l'évacuation de l'ensemble de l'école ce mercredi matin après cet incident, qui aurait pu prendre une toute autre tournure.

Scène quelque peu surréaliste que celle survenue ce mercredi matin à l'école Lucie Aubrac au hameau de Taisey à Saint Rémy. L'école fraîchement inaugurée (2012) par l'ancienne majorité et dont le coût est rappelé à l'envie tant par l'équipe municipale actuelle menée par Florence Plissonnier ou le corps enseignant, 1,6 million d'euros, est dans le collimateur depuis son ouverture. Sous-dimensionée avec une classe de CP dans bâtiment annexe dit de la "Maison blanche", des problèmes d'huisseries, de tuyauterie, de chaudière, d'éclairage et même de fixation des tableaux des enseignants, la grogne n'a jamais faibli depuis l'inauguration officielle il y a 4 ans. 

Ce mercredi matin, dernier jour avant les vacances de la Toussaint, ce sont des lames du plafond de plusieurs mètres de long qui se sont décrochées... alors que le cours de cette classe de CM1 se déroulait. Par chance, les lames sont tombées au milieu de l'allée entre deux rangées de table, heurtant une chaise d'une enfant au passage. Plus de peur que de mal, mais une belle frayeur tout de même. 

Aussitôt prévenue, Florence Plissonnier, a mis en place un protocole de sécurité, en demandant l'évacuation de toutes les salles de classe de l'école élémentaire Lucie Aubrac. Un huissier a été sollicité par la municipalité, afin de constater la situation. L'entreprise à l'origine du plafond ainsi que l'architecte ont été sollicités. Une intervention devrait avoir lieu dès lundi matin 8h afin que les enfants puissent retrouver leurs salles de classe en toute sécurité. 

Le maire de Saint Rémy entend solliciter l'entreprise afin qu'elle garantisse la sécurité des petits San-Rémois. Une situation qui n'est pas sans rappeler l'ensemble des problématiques soulevées à Lucie Aubrac depuis son ouverture en 2012. Entre l'esthétisme "très" sympathique et la fonctionnalité ainsi que la sécurité, enseignants et municipalité auraient sans doute préféré que le bon choix soit fait. 

Laurent Guillaumé