Saint-Rémy

Le centre Winnicott, dédié à la psychiatrie infanto-juvénile, officiellement inauguré

Le centre Winnicott, dédié à la psychiatrie infanto-juvénile, officiellement inauguré

A Saint-Rémy, après 1 an et demi de travaux, le centre est prêt à ouvrir ses portes, et ce dans un mois.

L’inauguration a été faite, Samedi, en présence de nombreuses personnalités. Le sous-préfet Jean-Jacques Boyer a coupé le cordon du centre qui réunit un CMP (centre médico-psychologique) et 3 hôpitaux de jour. Un lieu pensé pour lutter contre le phénomène d’éparpillement des structures, et donc favoriser la mutualisation, les liens entre les soignants et les patients, créer des synergies entre les unités, et répondre aux besoins des différentes tranches d’âge, allant de la petite enfance à l’adolescence.

Le Docteur Gilbert Madinier, chef de pôle à l’initiative de ce projet, est fier du résultat, dont l’humble souhait est de répondre aux nécessités actuelles, face au constat d’une réelle hausse des problématiques psychiatriques chez les jeunes, problématiques à prendre en compte le plus tôt possible. La structure doit donc permettre d’avoir un lieu adapté, permettant de répondre rapidement à une nécessité, et ce dans un cadre qui se veut le plus accueillant et apaisant possible.

Le directeur de Sevrey, Philippe Collange-Campagna nous explique en effet que la pensée architecturale s’est tournée vers la recherche d’une identité au sein de chaque unité, d’une harmonie générale. Le bâtiment se devait d’être pratique, mais il devait aussi offrir d’agréables sensations, apporter le bien-être et être inspirant. Il félicite et remercie tous les acteurs de ce projet. 

L’architecture extérieure quand à elle, est vue comme un vecteur d’intégration sociale, pour lutter contre l’ostracisme lié au rejet des problèmes de santé mentale et permettre que le centre Winnicott soit un espace de transition entre le dedans et le dehors, dans lequel donc l’inscription dans un environnement social et culturel a été privilégié. Le travail a été également pensé autour de la colorimétrie, du confort acoustique, de la signalisation type graffiti. Le centre compte également sur la présence de deux jardins sécurisés.

Pour Florence Plissonnier, il s’agit « d’une avancée de taille dans la prise en charge de la pédopsychiatrie ».

En dehors des bureaux pour les consultations, le lieu dispose d’un gymnase, d’une salle de psychomotricité, d’un espace au ciel étoilé pour se détendre, mais aussi de salles pour peindre, faire de la musique ou autre, et de salles de classe puisqu’un partenariat avec l’Education Nationale a été fait.

 

Sophie Mère