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A Bragny-sur-Saône, dernier jour d’un beau projet visant à faire découvrir les maisons du monde entier

A Bragny-sur-Saône, dernier jour d’un beau projet visant à faire découvrir les maisons du monde entier

C’était le dernier jour et le projet arrivait à son terme, alors ce jeudi après-midi info-chalon.com est allé voir ce travail, à la fois ludique et pédagogique, qui a permis à une quarantaine d’enfants de découvrir le métier d’architecte en même temps que des modes d'habitation, dans différentes régions du monde.

A l’école de Bragny-sur-Saône, dont la commune a fait le choix, pour l’instant, de ne pas changer ses rythmes scolaires, les nouvelles activités périscolaires (NAP) ont, pardonnez l’expression, « de la gueule ». Il faut dire que l’école primaire peut compter sur le renfort de l’association Natur’ailes, présidée par Daniel Sévy, forte de piliers tels que Louis Barrault, Jacques Farion, Lionel Brou, Georges Bernard.

Sous la houlette de Frédérique Manson (architecte dont le cabinet se situe à Gergy) et de la responsable des NAP (Estelle), Natur’ailes a proposé un projet, qui a monopolisé l’énergie d’une quarantaine d’élèves, qui ne se sont pas fait prier pour le mener à bien.

(à g., Frédérique Manson ; à d.: Daniel Sévy)

Le thème ? L’habitat, dans différentes régions du monde (Europe, Amérique, Asie, Afrique, Cercle polaire arctique). Plus concrètement, il s’agissait de reproduire, avec des matériaux de récupération (bouteilles en plastique ou bio-sourcés) des cabanes s’inspirant des architectures des différents continents.

Après un atelier dessin, au cours duquel les esquisses des futurs igloos, maison et huttes ont été arrêtées, les enfants ont préparé des maquettes. Puis, une fois le travail d’études, comme dans un vrai cabinet d’architecte, ils ont commencé les travaux. Travaux durant lequel les membres de Natur’ailes ont « mis la main à la pâte, c’est le cas de le dire » (Daniel Sévy). Et même dans le torchis, une sorte de mortier à base de bois, de terre et de paille. Tout comme l'ont fait avec grand plaisir les enfants.

Pour mener à bien ce projet, qui se terminait aujourd’hui, il aura fallu sept semaines, et donc beaucoup de jeudis après-midi, puisque c’était à ce moment-là que tout prenait forme petit à petit. Sept semaines durant lesquelles les enfants ont pu découvrir, à leur niveau, ce que le mot « architecte » veut dire, apprendre qu’on n’est pas obligé de faire une maison avec seulement des parpaings et des tuiles, qu’on peut très bien le faire avec d’autres matériaux.

Samuel Bon