Saône et Loire économie

Emploi en Saône-et-Loire - « Et si maintenant on se parlait ? »

Emploi en Saône-et-Loire  - « Et si maintenant on se parlait ? »

Le MEDF et la CGPME prennent l’initiative de l’emploi. En inventant une nouvelle gouvernance. Un partenariat pour être plus précis. Et qui remet l’humain au centre du débat. Autre originalité, tout part des territoires pour les territoires. La négociation par le dialogue…et pourquoi non ?

L’équation est simple et se résume à ce simple constat « et si on se parlait ? ».  Le président départemental du MEDEF, Jean-Paul Barbey et le président de la CGPME 71, Gilles Penet prennent le taureau par les cornes pour qu’enfin le dialogue social change de ton, devienne plus partenarial. Et qu’on en finisse avec le « bashing » généralisé du patronat.

Et pour ça, on va passer par la construction d’un groupe de chefs d’entreprises de bonne volonté, venu de tous horizons. Ici pas d’esprit de chapelle, pas de compromissions politiques ou économique « juste l’entente entre acteurs économiques conscients du besoin qu’il y a à faire vivre nos territoires. Et c’est à nous, qui sommes sur le terrain au quotidien à impulser le mouvement » estime Jean-Paul Barbey. « Nous avons chacun nos adhérents, avec leurs spécificités qui leur sont propres, mais nous avons tous le même souci, l’emploi sur nos territoires » confirme Gilles Penet.

Lorsqu’il a entendu le terme « chair à patrons » sur une radio évoquant les manifestations étudiantes, le président du MEDEF a réagi vertement « opposer salariés et patrons et une idiotie complète. L’entreprise, aujourd’hui, c’est de l’humain et c’est par le dialogue et la négociation que la société va évoluer. Pas en s’invectivant. »

Dans l’immédiat, l’idée fait son chemin et rencontre un écho très favorable dans le monde de l’entreprise. Puis viendra le temps de la rédaction d’une charte sur laquelle reposera cette entente partenaire. « On va très vite quitter le stade initial du projet pour établir le concept

 et apporter des propositions très concrètes. Applicables de suite » précise Jean-Paul Barbey qui réaffirme avec force « le territoire et lui seul, doit décider de son avenir. »

Cette « dédiabolisation » du patronat, via un regard nouveau sur la situation partenariale risque de faire du bruit, c’est une première nationale. Premier rendez vous des bonnes volontés, à la mi-mai…Une nouvelle ère s’installe dans le dialogue social.