Saône et Loire

Le groupe Galilé vise les 100 millions d'euros de chiffre d'affaire et 500 salariés d'ici la fin d'année

Le groupe Galilé vise les 100 millions d'euros de chiffre d'affaire et 500 salariés d'ici la fin d'année

Il est bien loin le temps où Eric Michoux pointait avec sa Fiat Punto devant les grilles de sa première entreprise qu'il venait de racheter. Aujourd'hui, le groupe Galilé s'implante durablement et nécessite une adaptation structurelle face au monde industriel de demain.

La taille du groupe Galilé ne cesse de grandir  au point de concentrer en son sein près d'une vingtaines de PME, et toutes de vraies pépites en terme de savoir-faire industriel, à l'image d'Escofier, entreprise industrielle bien connue dans le moulage à froid et qui produit des pièces indispensables à l'industrie automobile ou aéronautique. Mais depuis le début des années 2000, le groupe Galilé ne cesse de s'étoffer avec un chiffre d'affaire qui connaît une belle envolée alors que le marché national est de nouveau au beau fixe. 

"On a eu besoin de structurer pour entrer dans une logique de groupe industriel" plaide Eric Michoux.

En interne, C'est Jean-Claude Boyer, figure incontournable de Galilé, qui a pris du galon, prenant les responsablités de Directeur Général, Eric Michoux restant Président du directoire Galilé. L'ingénieur mécanicien diplômé de l'Ecole Nationale d'ingénieurs de Metz est en quelque sorte le jumeau d'Eric Michoux, tellement l'un ne va pas sans l'autre. A Eric Michoux la stratégie et la structuration financière et à Jean-Claude Boyer le côté opérationnel, c'est un vrai duo gagnant qui a trouvé son équilibre au point d'effectuer une belle réussite industrielle. 

Galilé va aller plus loin encore

Dans sa réorganisation interne, le groupe Galilé va recruter encore et toujours notamment des directeurs de division, un directeur des ressources humaines, un directeur de sa filiale aéronautique ou encore un assistant de direction. C'est dire que le groupe chalonnais est en plein boom, sans oublier un directeur des technologies qui aura pour rôle de fédérer la recherche et le développement au sein de l'ensemble des quatre divisions qui structurent Galilé. 

Bien conscient que le numérique est le nerf de la guerre de demain, Galilé poursuit sa mue vers toujours plus de numérique et d'intelligence artificielle et l'arrivée de son incubateur Boulevard de la République n'est pas étranger à cette nouvelle donne. Un incubateur qui ouvre ses portes ce 13 novembre avec l'accueil d'une première fournée ( sujet sur lequel info-chalon.com reviendra).

Laurent Guillaumé