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Slimane en gladiateur des temps modernes au Colisée de Chalon

Slimane en gladiateur des temps modernes au Colisée de Chalon

Le vainqueur en 2016 de l’émission télévisée The Voice : la plus belle voix s’est fait entendre ce vendredi soir au Colisée de Chalon-sur-Saône devant quelque deux mille spectateurs en prise directe avec la veine, la verve et la musicalité de l’auteur-compositeur-interprète. Du pain bénit et du petit lait que le public a goulûment dégusté sans en perdre une seule miette ou une seule goutte.

Des changements de rythme au service des causes défendues

A l’orée de ce dernier week-end de septembre le show de Slimane a cumulé les premières fois : La mise sur orbite de sa tournée Solune Tour, le fait que jamais l’enceinte chalonnaise n’avait été le théâtre d’un récital ; c’était également le concert de rentrée du Grand Chalon, ainsi que le premier jour de la foire du Grand Chalon ! Servi par d’habiles jeux de lumière, ses cinq musiciens rivés à leur instrument et ses danseurs virevoltants, celui qui a pondu deux albums : A bout de rêves en 2016, et Solune cette année, par ailleurs coach pour le compte de The Voice Belgique, a tantôt joué sur la corde sensible, tantôt laissé exploser le trop-plein d’énergie qui n’attendait que son heure avant d’inciter ses ouailles à en faire autant. J’en suis là, Nous deux, Viens on s’aime bien sûr, Si on est deux, Je veux être vieux, Luna, Paname, Solune, et. ont ancré leurs racines dans des paroles finement ciselées qui chavirent, hymnes à la variété française. Le chanteur a aussi délaissé momentanément le RnB. Bella ciao et Les démons de minuit auront par exemple, lorsque vint leur tour, transformé la fosse en piste de danse géante. »On fout le bordel », dixit Slimane, un mot d’ordre suivi à la lettre dans le bon sens du terme lorsque les circonstances l’exigeaient… Tout un chacun a donc pris ce qu’il lui semblait judicieux de prendre avec de multiples retours à l’envoyeur, le tout dans une ambiance bon enfant qui n’a pas vu sa source se tarir.

 

                                                                                     Michel Poiriault

                                                                                     [email protected]