Chalon sur Saône

FETE FORAINE - Des avis très partagés sur les réseaux sociaux après l'annonce du maire de Chalon sur Saône

FETE FORAINE - Des avis très partagés sur les réseaux sociaux après l'annonce du maire de Chalon sur Saône

Après l'annonce très "politicienne" de Gilles Platret au sujet de son arrêté municipal sur la fête foraine, les réseaux sociaux se sont enflammés en l'espace de quelques heures.

Autant la décision portant les menus de substitution avait trouvé un large soutien sur les réseaux sociaux, autant la décision d'annoncer un arrêté municipal visant à autoriser la fête foraine à compter de vendredi laisse la place à des internautes très partagés. Entre les "bravo monsieur le maire", les "enfin un maire qui prend des décisions" sur les comptes des élus municipaux essentiellement, ailleurs, les Chalonnais se veulent plus prudents et plus circonspects face à une telle décision. Certains n'oublient pas d'associer cette annonce avec "un maire en campagne", "une annonce purement électoraliste". 

Il suffit de naviguer sur un certain nombre de pages des réseaux dédiées aux Chalonnais pour constater que les Chalonnais se veulent plus prudents sur une telle décision. D'autres se veulent même très pragmatiques, "comment autoriser une telle fête en sachant que les soirs, le couvre-feu de 18H est levé ?", "jauge limitée à 1000 sur la fête foraine ?". "Alors on autorise les pommes d'Amour mais les terrasses restent fermées ? ". 

Quoiqu'il en soit, habitué des annonces de ce type, Gilles Platret a fait mouche avec ce genre d'annonce, jouant sur l'agacement profond des Français face à une situation sanitaire qui commence à peser lourdement sur le moral, mais pour autant contraire à la loi au regard du décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020 qui précise très clairement que les "fêtes foraines sont interdites".  Pour le moment, le Préfet de Saône et loire ne s'est pas encore exprimé mais ça ne saurait tarder selon les informations recueillies par info-chalon.com. Il devrait déférer au tribunal administratif de Dijon l'arrêté jugé contraire à la légalité. Le Préfet peut suspendre la décision municipale avant même la décision du tribunal administratif.  Une réponse attendue sous peu vraisemblablement. 

Laurent Guillaumé